Les dernières batailles de l’est du Congo ont couté la vie a 6 000 (six milles) soldats de Kabila- les FARDC. Il n’y en pas de quoi s’en réjouir bien entendu du coté M23, du coté du peuple congolais qui vient de perdre tant de jeunes gens dans la fleur de l’âge.
Le point à faire ici, c’est que la dynastie Kabila alliée à la France, la bande génocidaire FDLR et la machine de l’ONU devenue anthropophage, continue à infliger au peuple congolais une tragédie au-delà de l’imaginable.
Des centaines de milliers de jeunes gens sont contraints de mourir sur le champ de bataille chaque année, pendant que des centaines de milliers d’autres meurent chaque année dans des camps de concentration faussement appelés des "camps de réfugiés" en pays limitrophes- Rwanda, Burundi, Uganda, Tanzanie...

Ce sont là des signes qui parlent un langage d’une clarté aveuglante.
De pauvres gens comme Lambert Mende, qui ont vendu leur âme et conscience à la dynastie des Kabila tout en prétendant être lumumbistes, doivent se dire que leur fable de très mauvais gout ne doit plus se raconter au Congo ni ailleurs. Ils doivent désormais aller conter fleurette aux belles âmes des damnés chez les Pluton de chez eux--- dans le sous-terrain. S’ils préfèrent s’en aller aux enfers chrétiens, à eux de juger.
POURQUOI OBLIGER LE M23 A CALCINER DES JEUNES CONGOLAIS au champ de bataille indéfiniment ? CETTE MORT QUI MOISSONNE REGULIEREMENT DES JEUNES CONGOLAIS DANS LEURS BELLES ANNEES,..., NOM DE DIEU, POURQUOI CETTE SAIGNEE INFAME AUTANT QU’ INDUE ! HEIN !
Maintenant que les 6 000 viennent de passer de vie à trépas en un clin d’œil, Kabila se dit encore une fois prêt à négocier avec la rébellion du m23 : rentrer à Kampala pour les pourparlers de paix ! Vous y croyez, vous ? C’est un marché de dupes, dames et sieurs. Cela est désormais clair et net.
Kabila va négocier quoi à Kampala ? La paix ? la paix des congolais ? Non ! S’ACCROCHER AU POUVOIR, OUI ! qu’est-ce la paix pour les Kabila ? Raymond Tchibanga, le ministre des affaires étrangères de l’Etat bandit des Kabila l’a dit clairement en séance plénière des nations unies à new York, il y a quelques semaines.....
"Ces rebellions de l’est du Congo ont toutes LA MEME SIGNATURE GENETIQUE".
Le monde entier a entendu cela a commencer par John Kerry, ministre des affaires étrangères des Etats-Unis d’Amérique qui tenait bonne position dans la salle. Les relents de cette expression "la même signature génétique" renvoie au mot d’ordre que Laurent désiré Kabila, père de joseph Kabila, prononça un certain jour de 1998, lequel fut relayé par la radio et la TV nationales, la RTNC... :
L’ennemi du Congo, c’est le tutsi. il faut éliminer le tutsi et l’effacer sur le territoire national. Ce fut la chasse à l’homme, le lynchage généralisé, la mise à mort par le feu des membres de la soi-disant communauté nationale congolaise. Le ministre des affaires étrangères du Congo de l’époque, yerodia ndombassi— sujet issu d’une union de fortune d’un de ces sénégalais venus au Congo par aventure à une congolaise — se décarcassa à faire comprendre aux congolais que cette tranche du peuple était de la vermine qu’il fallait extirper du territoire national par tous les moyens. Didier Mumengi, fils de Felix Mumengi d’honorable mémoire, fit de même en sa qualité de ministre de l’information de Laurent désiré Kabila.
Le soi-disant peuple congolais, qui n’a rien de peuple que le nom, se mit à l’œuvre illico. ... des brulés-vifs par centaines à Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani... des stèles de personnes étalées comme du bois... on vous verse de l’essence dessus, et paf, une allumette s’allume... et ça flambe.
Vous voyez ces flammes, dames et sieurs ? vous entendez des cris lancinants de détresse autant que de douleur atroce sortant de la gorge des jeunes filles pubères et nubiles ? ... vous entendez des jeunes femmes dans la fleur de leur âge hurlant leur peine d’animal sacrifié... et quel sacrifice crénom ?... sacrifices humains des mécréants ! mettez-vous dans la peau de ces filles et ces femmes un instant comme par enchantement.
Vous voyez ces centaines de jeunes officiers de l’armée sortis de l’école de formation d’officiers qu’on fusille à Kamina dans une orgie macabre, sans état d’âme...? des soldats qu’on égorge comme des cabris a Kitona ? À dungu ? Vous les voyez comme je les vois ? c’est signé le président Kabila, tous ces meurtres massifs sont signés du nom de Kabila.
c’était l’ennemi de la nation... quelle notion a-t-on de "la nation" en ce monstre de Congo— ? Ce misérable espace léopoldien qu’on n’a jamais réussi a humaniser, sécuriser, harmoniser depuis la création de l’ETAT INDEPENDANT DU KONGO par la terreur de la force publique en 1876-77. Léopold II, roi des belges, n’a pas attendu la conférence de Berlin de 1884-1885 pour s’emparer du Congo, non.
Kabila va donc a nouveau a Kampala pour négocier avec le m23. le m23 doit savoir a quoi s’en tenir à présent qu’il est en position de donner le ton aux pourparlers. la solution a la crise congolaise doit être politique, oui. la crise est politique ; il lui faut une solution politique....
LA QUESTION DEMEURE DANS LES ESPRITS : LE CONGO PEUT-IL ENCORE DEMEURER UN ?
Cette terreur sans mesure ainsi que cette extraordinaire corruption devenues endémiques et systémiques, qui rendent le pays ingouvernable tout en aliénant des peuples (les baluba, les banyarwanda) devenus outrancièrement malheureux du fait d’être la a végéter comme des animaux sans citoyenneté ; ces pratiques qui tiennent du fait que l’état congolais demeure essentiellement léopoldien ; ce terrorisme et cette corruption qui traversent des décennies en croissant vertigineusement au point de rendre l’Etat nul, quel remède leur faut-il ? Les pourparlers de Kampala doivent tabler cette question sinon, demain et après-demain on se retrouvera à la case de départ. et les rebellions ne viendront plus seulement de l’est du Congo, car le pays entier est vermoulu, et sur toutes les latitudes du Congo, il y a des rebellions en état de latence.
Depuis quelques années, on parle de balkanisation au Congo. Le jeune Kabila s’en inquiète aussi publiquement de temps à autre. le mot "balkanisation", Kabila l’a appris il y a peu, de même que tous ces mots de français dont il use relativement aisément : il faut lui reconnaitre une vertu : il aura été un très bon élevé de français !
Ceux qui lui ont appris le mot "balkanisation", ne lui ont peut-être pas dit l’origine, les tenants et les aboutissants de cette pratique politique qui a servi en d’autres lieux. quand et pourquoi balkanise-t-on ? Balkaniser, c’est fracturer des entités politiques, des principautés ou des états pour les rendre plus viables et mieux gouvernes, dans l’intérêt bien compris des peuples. Car, ce qui compte par-dessus tout, ce sont les peuples et non les tenants du pouvoir qui deviennent parfois fous de fait de s’enivrer par excès de jouissance abusive du pouvoir, dont on finit par oublier qu’il émane du peuple.
Où irez-vous trouver le pouvoir sans peuple devant être gouverné et administré ?
Et quand vous traitez de vermine une section du peuple que vous gouvernez, avez-vous encore le toupet de penser que cette section du peuple que vous avez férocement aliénée et assidument génocidee vous reconnaitra comme son chef ?
La balkanisation a été instituée par le droit international au début du 20eme siècle, si je dois le rappeler. Un nouveau droit international a vu le jour après la première guerre mondiale sous l’impulsion des intimations du président des Etats-Unis de l’époque— Woodrow Wilson.
C’est de lui que nous avons hérité des principes juridiques, qui sont devenus des piliers du droit international moderne, tels que "le droit des peuples à l’autodétermination" et "la sécurité collective des Etats". C’était la première fois que les Etats-Unis d’Amérique venaient sur la scène internationale en violation de leur principe clé, consacré par le président Monroe : l’isolationnisme. Ces principes ont considérablement servi les nations du monde, surtout les nations européennes qui n’avaient jamais connu de paix civile prolongée depuis le moyen âge jusqu’au 20eme siècle.
Le principe du droit des peuples à l’autodétermination fut appliqué au sortir de la première guerre mondiale. Des grands ensembles comme l’empire austro-hongrois et l’empire ottoman qui maintenaient des peuples sous le joug d’une oppression multiséculaire furent démembrés, fracturés, balkanisés. Une multitude d’ Etats en est sortie. Ils sont très nombreux et se retrouvent en Europe, en Afrique et en Asie, car l’empire ottoman s’étalait depuis l’Iran jusqu’aux confins de l’Italie.
Pourquoi, à l’heure qu’il est, les peuples congolais juxtaposes de force par une colonisation sauvage et une indépendance impossible ne se serviraient-ils pas à bon escient du principe du droit des peuples a l’autodétermination ? Le romantisme politique ET MORBIDE des tenants du pouvoir à Kinshasa accrochés à l’unitarisme de l’état congolais ne doit pas berner et abuser les gens au point de les aveugler, les empêchant de voir l’outrageante réalité. Ce romantisme et cet unitarisme sont clairement rédhibitoires aujourd’hui plus qu’avant. Ils servent des intérêts étrangers essentiellement au grand préjudice du peuple congolais. Ce qui se passait sous Léopold II se passe encore aujourd’hui.
L’HEURE EST GRAVE AU CONGO !
Il n’est plus permis de s’amuser au detriment des peuples du congo. quand je dis "les peuples du congo", je me mets dans l’esprit de monsieur joseph ileo, premier ministre de la republique du congo qui disait bien, en 1961, en séance plénière de l’assemblée générale des Nations unies a New york qu’ il n’y avaIt pas un peuple au congo, mais une multitude des peuples.
Le M23 qui a démontré qu’il a des vertus d’une honorable rébellion tenant compte des intérêts du "peuple congolais", doit prendre des dispositions conformes au bon sens et au droit. Et la délégation du gouvernement de Kabila doit bien se pétrir de l’idée qu’elle ne vient pas aux négociations à Kampala pour tenter de sauver un pouvoir aux abois, mais chercher des solutions politiques aux problèmes cruciaux auxquels font face les peuples du Congo depuis très longtemps. Ces problèmes n’ont pas surgi avec la dynastie des Kabila--- il n’est donc pas question du pouvoir de Kabila que le M23 lui disputerait, loin de là.
Il est question de la vie, mais surtout de la survie, des peuples myriades tapis dans la jungle congolaise et juches sur les plateaux de cet immense espace sans nom propre : un Etat contrefait en mal de gouvernance dit tantôt "le Zaire" tantot "la République Democratique du Congo"
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!