Le rapatriement de ces militaires et policiers non armés, accompagnés de leurs familles, a été organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à la demande conjointe de la MONUSCO, de l’AFC/M23 et du ministère congolais de la Défense.

Le chef de la délégation du CICR en RDC, François Moreillon, a précisé que cette assistance visait à atténuer les difficultés susceptibles de découler de leur présence prolongée à Goma.

« En tant qu’intermédiaire neutre, cette mission peut contribuer à désamorcer une crise humanitaire majeure en réduisant les menaces pesant sur les populations civiles », a-t-il déclaré.

L’armée congolaise a confirmé, ce 30 avril 2025, que l’opération de transfert vers Kinshasa était en cours. Elle a exprimé sa gratitude à la MONUSCO pour avoir hébergé ses hommes durant cette période critique, ainsi qu’au CICR pour son appui dans leur évacuation depuis Goma.

Le transport des soldats, policiers et membres de leurs familles a été assuré par des minibus arborant des drapeaux blancs, symboles de leur statut non belligérant.

De son côté, l’AFC/M23 affirme qu’environ 2 000 soldats congolais s’étaient réfugiés dans les camps de la MONUSCO lors de la prise de Goma, accusant les Casques bleus d’en avoir relâché 800 et de n’en avoir gardé que 1 200 sur place.

Les soldats et policiers de la RDC, qui s’étaient réfugiés dans les camps de la MONUSCO à Goma, ont commencé à être transférés vers Kinshasa