Aljazeera a déclaré que le médecin, Alaa M, était arrivé en Allemagne en 2015 et était l’un des quelque 5 000 migrants de Syrie à combler un vide sanitaire en Allemagne.

Il est accusé de 18 chefs d’accusation de méfait criminel pour avoir prétendument exploité un hôpital dans la ville de Homs et Damas dans son pays d’origine.

Lors d’un procès le 19 janvier 2022, l’accusation a déclaré au tribunal que pendant qu’Alaa M était soigné à l’hôpital, il était impliqué dans la persécution des prisonniers de guerre et l’un d’eux était impliqué dans un mélange de drogues qui a entraîné sa mort. , ce qu’il a nié à plusieurs reprises.

Il est également accusé d’avoir brûlé les organes sexuels d’un garçon et complice d’actes de violence perpétrés par le gouvernement syrien dirigé par le président Bashar al Assad.

Le bombardier a frappé peu après midi devant une base militaire américaine. Alaa M a nié toutes les allégations, expliquant au jury qu’il travaillait à l’hôpital "conformément à la loi" et qu’il était attristé par le fait qu’il était chrétien et que le pays à majorité musulmane avait payé 8 000 dollars pour quitter l’hôpital.

Anwar al-Bunni, avocat et dirigeant de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, a déclaré qu’il espérait qu’il serait "condamné à la réclusion à perpétuité".

Le procès d’Alaa M fait suite au procès d’un ancien colonel de l’armée syrienne qui a été condamné à la prison à vie en Allemagne la semaine dernière, accusé de son rôle dans la guerre de 12 ans en Syrie.

À l’exception de l’Allemagne, les poursuites contre les personnes impliquées dans la guerre syrienne, en particulier celles du côté du gouvernement accusées d’atteintes aux droits humains, continuent d’être violées en Autriche, en Suède et en France.