Si l’on en croit les informations en circulation, cette "diplomatie agissante" serait largement basée sur des informations erronées, mieux connues sous le nom de "fake news". Le terme "diplomatie agissante" sous-entend une démarche proactive, visionnaire et informée.

Cependant, la diplomatie actuelle semble être tout le contraire : inaudible, dépourvue de vision, de stratégie, d’analyse stratégique et prospective, et ne tenant pas compte des réalités géopolitiques. Plutôt que de prendre des mesures concrètes et réfléchies pour le bénéfice du pays, le gouvernement congolais se limite à des déclarations sans substance, à la limite de l’incantation.

Le coup de grâce à cette "diplomatie" est venu avec la révélation concernant le sénateur et président de la commission des affaires étrangères, Bob Menendez.

L’homme, connu pour propager de fausses nouvelles et des contrevérités sur la situation en RDC, vient de démissionner de son poste dans un scandale mêlant corruption et trafic d’influence. Une telle chute ne fait que renforcer le sentiment d’une diplomatie basée sur des sables mouvants.

De plus, le chef de l’État a falsifié sa signature sur des accords et déclarations dûment signés en présence de ses pairs. Cela soulève de sérieuses questions non seulement sur l’intégrité du processus diplomatique, mais aussi sur la crédibilité du pays sur la scène internationale.

Pour que la RDC puisse véritablement parler de "diplomatie agissante", elle doit repenser radicalement son approche, en la basant sur des faits vérifiables, une vision claire et une véritable stratégie qui tient compte des réalités géopolitiques.

Il est temps de tourner le dos aux déclarations vides et aux scandales pour avancer avec intégrité et efficacité.

Christophe Lutundula, ministère congolais des affaires étrangères