Dans une mise à jour publiée ce vendredi 8 novembre 2024, pour la période du 1er au 8 novembre, le Ministère (MINISANTE) a indiqué avoir réalisé 1 390 tests, tous averés négatifs. « Les mesures de prévention et de lutte contre l’épidémie restent toutefois en place », a précisé le MINISANTE, soulignant que l’objectif est d’éradiquer complètement l’épidémie.
Récemment, le Ministre de la Santé, Dr Sabin Nsanzimana, a fait le point sur les actions entreprises. Il a mis en avant la stratégie de suivi des contacts des personnes infectées, le traitement rapide des malades, et la vaccination. Des tests de dépistage sont également effectués pour toutes les personnes entrant aux frontières, à l’aéroport international de Kigali, ainsi que pour les voyageurs en provenance de zones à risque, permettant ainsi de contenir l’épidémie.
« Les contacts des personnes infectées ont reçu des vaccins pour éviter toute contamination et stopper la chaîne de transmission », a-t-il déclaré, ajoutant que des mesures de protection strictes ont également été mises en place pour les soignants, certains ayant contracté le virus en s’occupant des patients. « La vaccination est le meilleur moyen de protéger les personnels de santé et leur permettre de travailler sereinement », a souligné Dr Nsanzimana.
Bien que les patients soient considérés comme guéris, le Ministère recommande à ces derniers de prendre des précautions particulières. En effet, le virus peut persister dans certaines parties du corps pendant plusieurs mois, voire plus d’un an, avec des risques de transmission par contact sexuel non protégé ou allaitement. Le Dr Nsanzimana a ainsi conseillé aux patients guéris d’éviter tout rapport sexuel non protégé jusqu’à ce que des tests finaux confirment l’éradication totale du virus.
« Actuellement, nous les suivons de près pour éviter toute résurgence de l’épidémie à partir d’eux, tout en évitant toute stigmatisation. Il est essentiel de ne pas associer guérison à exclusion sociale », a-t-il précisé.
Selon les autorités sanitaires, les personnes guéries peuvent rester sous observation pendant une période allant de quelques mois à une année, en fonction de chaque cas. Des tests sont régulièrement effectués pour s’assurer que le virus ne subsiste pas dans les liquides corporels, notamment le sperme, l’urine et le lait maternel.
Le premier cas de Marburg a été détecté au Rwanda le 27 septembre 2024. Depuis, 37 cas ont été enregistrés, dont 11 décès et 5 guérisons.
Cette fièvre hémorragique, causée par le virus de Marburg, se manifeste par une fièvre élevée, des maux de tête, des douleurs musculaires, des vomissements et diarrhées. Le Ministère de la Santé rappelle à toute personne présentant ces symptômes de contacter immédiatement les services de santé pour recevoir une aide adéquate.
En dépit des récentes guérisons, les autorités sanitaires restent vigilantes et encouragent la population à respecter les consignes de prévention pour éviter une nouvelle propagation de l’épidémie.
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