En RDC la faillite d’un régime sans boussole

Redigé par Tite Gatabazi
Le 3 octobre 2025 à 11:47

A l’heure où tous les signaux virent au rouge, il devient périlleux de persister dans l’aveuglement. Car au Congo de Tshisekedi que ses contempteurs surnomment avec ironie Tshilombo la responsabilité est systématiquement rejetée sur l’entourage, sur les alliés, sur les circonstances, sur un prétendu complot international.

Tous coupables, sauf l’incompétent suprême qui, de ses propres mains, précipite la nation dans l’abîme.

Le bilan est accablant. L’échec diplomatique s’est affiché au grand jour à Washington : ni rencontre avec Donald Trump, ni déploiement de troupes américaines, ni partenariat stratégique hors du passage obligé par Doha.

Les millions engloutis dans les officines de lobbying n’ont accouché que de chimères, réduisant à néant la prétention d’un leadership international. Pendant ce temps, les thuriféraires du régime préfèrent se réfugier dans des théories fumeuses de complot, pour masquer l’évidence.

Sur la scène onusienne, la débâcle n’est pas moindre : son discours sur le prétendu « génocost » s’est dissous dans l’indifférence, rappel cruel des persécutions tutsi ignorées et de son alliance obscène avec les FDLR. Devant une salle clairsemée, sa propre délégation s’égarait entre selfies et somnolence, symbole d’un isolement devenu caricatural.

Régionalement, l’impasse est totale. Les colères de Ramaphosa et Mnangagwa face à son refus obstiné de tourner la page Kabila traduisent une rupture consommée avec la SADC. Mais c’est sur le terrain militaire que l’échec atteint sa dimension la plus tragique : après la chute de Goma et de Bukavu, l’effondrement des FARDC, la débâcle burundaise et le retrait des alliés de circonstance, Tshisekedi persiste dans une guerre perdue d’avance.

Pire, il mise sur une armée burundaise fissurée et sur l’envoi des Imbonerakure, novices sacrifiés pour une cause désespérée.

À cela s’ajoutent les scandales intérieurs : détournements massifs de fonds destinés à l’équipement militaire, fictifs gonflant les registres, soldats livrés à la faim et aux pillages, factions armées s’entredéchirant au détriment des civils. Le chaos règne jusque dans les rangs censés défendre la République.

Ce désastre n’a ni excuse, ni alibi. Il porte un nom, un visage et une signature : Félix Tshisekedi.

La nation congolaise paie au prix fort l’arrogance d’un homme qui, par entêtement et incompétence, a fait basculer le Congo dans une spirale de corruption, de violence et de ruine.

Au Congo de Tshisekedi, la responsabilité est sans cesse rejetée sur les autres, tandis que persister dans l’aveuglement devient périlleux

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