Cette décision pourrait permettre au chef de la junte, le général Mamady Doumbouya — qui n’a toutefois pas encore annoncé s’il sera candidat — de se présenter aux urnes.

La nouvelle loi fondamentale remplace la charte transitoire qui interdisait aux militaires de briguer un mandat. Elle allonge la durée du mandat présidentiel de cinq à sept ans, renouvelable une fois, et prévoit la création d’un Sénat.

Le référendum constitutionnel a été approuvé à 89 %, avec un taux de participation officiel de 92 %, selon la Cour suprême. Toutefois, l’opposition conteste ces chiffres, affirmant selon elle, que la participation observée dans les bureaux de vote était faible.

Entre 2020 et 2023, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale ont été marquées par plusieurs coups d’État, dont celui de 2021 en Guinée. Certains pays, comme le Tchad et le Gabon, ont rapidement tenu des élections, alors que le Mali et le Niger prolongent leurs périodes de transition.

La Guinée, dotée des plus grandes réserves mondiales de bauxite et du gisement de fer de Simandou encore inexploité, occupe une place stratégique sur le plan international.

La Guinée s’était engagée en 2022 auprès de la CEDEAO à restaurer l’ordre constitutionnel dans les deux années suivantes, un calendrier qui a toutefois été dépassé.

Suite à la validation par la Cour suprême d’une nouvelle Constitution, la Guinée organisera le 28 décembre 2025 sa première élection présidentielle