Cet événement a réuni des acteurs clés impliqués dans la réponse à la crise de Gaza, incluant des représentants et des dirigeants de la région, des Nations Unies et d’autres agences humanitaires, afin de discuter des questions urgentes concernant la situation humanitaire en rapide détérioration à Gaza.

L’offensive militaire israélienne a débuté le 8 octobre 2023, après que le Hamas, qui contrôle Gaza, a envahi la partie sud du pays la veille.

Leur objectif déclaré est de détruire ce groupe terroriste.

L’État d’Israël continue d’être critiqué par la communauté internationale, principalement en raison des tirs aveugles de ses forces sur des civils.

Cela a contraint plus de deux millions de personnes à fuir vers la région apparemment sûre de Rafah, mais les attaques se sont poursuivies, car des combattants du Hamas se cacheraient parmi les déplacés.

L’Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), demandant de mettre fin aux actions de l’armée israélienne qu’elle qualifie de "crimes de génocide".

Elle a exigé qu’Israël prenne des mesures pour éviter que ces attaques ne fassent des victimes civiles et poursuivre en justice les soldats ayant commis des crimes à Gaza.

Le Président Kagame a déclaré que le problème est très complexe mais pas insurmontable.

Il a appelé le monde à agir avec une urgence accrue pour trouver une solution durable.

Il a affirmé : "Les pouvoirs, les moyens et la capacité représentés dans cette salle aujourd’hui ne peuvent pas ne pas déclencher une action immédiate pour mettre fin aux souffrances terribles de nombreux civils innocents que nous voyons chaque jour. Cela nous touche profondément et nous sommes ici pour offrir notre modeste contribution aux moindres initiatives diplomatiques et de médiation des différents pays et organisations afin d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza."

Des pays comme le Qatar et l’Égypte tentent depuis longtemps de rapprocher Israël et le Hamas pour mettre fin aux combats, libérer les prisonniers et assurer la tranquillité des habitants de Gaza.

Le Président Kagame a demandé au monde de soutenir cet effort.

Il a déclaré : "Ces efforts en cours doivent être reconnus et soutenus afin que nous voyions des résultats tangibles le plus rapidement possible pour assurer la protection des enfants et de leurs familles et alléger leurs conditions dévastatrices."

Le chef de l’État a souligné que les infrastructures telles que les écoles et les hôpitaux ou les lieux de refuge ne devraient ni être utilisés par les combattants ni être ciblés par des opérations militaires.

L’érosion des principes fondamentaux contre le ciblage des civils dans toutes les circonstances est alarmante car il ne s’agit pas seulement d’obstacles juridiques mais de vies humaines réelles.

L’action humanitaire répond aux besoins immédiats des personnes piégées dans les horreurs du conflit.

Le ministère de la Santé de Gaza affirme que plus de 37 000 personnes ont été tuées dans cette région depuis le début des attaques israéliennes en octobre 2023 jusqu’au 9 juin 2024.

L’État d’Israël affirme que le Hamas a tué 1 200 de ses citoyens.

Le Président Kagame plaide pour les habitants de Gaza. PHOTO : REUTERS