Cette déclaration a été faite ce 1er novembre 2025 à Remera, au centre de contrôle technique de la Ville de Kigali, alors que plusieurs responsables des institutions publiques ont soumis leurs véhicules à un contrôle, y compris pour les émissions polluantes, afin d’inciter les citoyens à en faire de même.
En règle générale, le contrôle technique est réalisé une fois par an, et le propriétaire reçoit un certificat attestant que son véhicule respecte les normes, certificat qu’il doit présenter lorsque nécessaire. Pour cette nouvelle étape, les automobilistes devront se munir de deux certificats : celui du contrôle technique classique et celui du contrôle des émissions polluantes.
« Aujourd’hui, le programme de mesure des émissions polluantes est intégré au contrôle technique. Pour ceux qui ont déjà effectué le contrôle technique et dont la date de renouvellement n’est pas encore arrivée, il n’est pas nécessaire de revenir pour le contrôle des émissions polluantes. Ils effectueront les deux examens ensemble lors de leur prochaine visite », a précisé l’ACP Rutikanga, en invitant les citoyens à ne pas tarder à faire contrôler leurs véhicules pour améliorer la qualité de l’air et le bien-être de tous.
La porte-parole de la Ville de Kigali, Ntirenganya Emma Claudine, a souligné que plus de 70 % des véhicules du pays se trouvent dans la capitale et qu’il est donc essentiel de les faire contrôler régulièrement pour protéger la santé des habitants.
« C’est dans la Ville de Kigali que l’on trouve le plus grand nombre de véhicules, y compris ceux qui émettent des gaz polluants. Nous avons encore beaucoup de véhicules dont les émissions n’ont pas été contrôlées, c’est pourquoi nous encourageons la réalisation de ces contrôles afin d’avoir une ville propre, sûre et avec un air sain pour tous », a-t-elle ajouté.
Elle a également demandé aux citoyens de ne pas attendre que des amendes soient imposées à ceux qui ne participent pas à cette initiative, rappelant qu’il s’agit d’un programme bénéfique pour l’ensemble de la population.
Le Secrétaire d’État chargé du Sport, Rwego Ngarambe, a encouragé les sportifs à prendre part à l’initiative pour profiter d’un air plus sain.
Niyomwungeri Epaphrodite, dont le véhicule avait échoué au contrôle, a indiqué qu’il allait corriger les anomalies pour se conformer aux normes.
Selon les statistiques, le Rwanda n’émet que 0,03 % des gaz polluants mondiaux, contre 4 % pour le continent africain. Le programme gouvernemental 2024–2029 (NST2) vise à réduire les émissions polluantes d’au moins 38 %, soit environ 4,6 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO₂).














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