Dans le classement des préoccupations mondiales, il devance nettement l’instabilité géopolitique, les nouvelles menaces sécuritaires et le terrorisme, qui viennent en second ordre.

Pour cette douzième édition de son rapport, Axa a recueilli les avis de 3 600 experts et 23 000 citoyens issus de 57 pays. Il en ressort un constat préoccupant : 95 % des répondants expriment un sentiment croissant de vulnérabilité face aux crises globales. Pour la troisième année consécutive, les experts identifient le changement climatique, l’instabilité géopolitique et la cybersécurité comme les principaux risques.

Le grand public, quant à lui, classe en tête de ses inquiétudes le changement climatique, les nouvelles menaces sécuritaires et le terrorisme, ainsi que la cybersécurité.

Il est notable que, pour la cinquième année consécutive, le changement climatique demeure au premier rang des préoccupations des experts, bien que l’écart avec les autres risques tende à se réduire. Cette constance souligne l’ampleur et la gravité d’un défi écologique dont l’ampleur ne saurait être sous-estimée.

Par ailleurs, la défiance des citoyens envers les pouvoirs publics demeure forte. Seuls 22 % des personnes interrogées estiment que les autorités disposent de la capacité de répondre efficacement aux crises climatiques.

En revanche, la confiance s’avère plus marquée concernant la gestion des risques liés à la technologie, aux innovations médicales et aux nouvelles réglementations, révélant ainsi une asymétrie dans la perception de la compétence étatique selon les domaines.

Ce rapport se veut un appel solennel à la responsabilité collective. Il exhorte les États, les institutions et les citoyens à assumer pleinement leur rôle dans la protection de notre planète et dans la préservation des conditions de vie futures.

La crise climatique n’est pas une menace abstraite : elle est ici, tangible, et exige une mobilisation immédiate, concertée et éclairée. Chacun, à l’échelle individuelle et collective, est appelé à agir avec discernement, rigueur et conscience écologique, afin que la fragilité croissante de nos écosystèmes ne se traduise pas par l’irréversibilité des dommages et l’appauvrissement de la condition humaine.

Le changement climatique s’impose aujourd’hui comme la question la plus cruciale et la plus pressante à l’échelle mondiale