Cette baisse significative a été observée durant les huit jours de l’événement. Pour suivre l’évolution de la qualité de l’air, la REMA a installé dix stations de surveillance dans différents quartiers de la capitale, notamment Gacuriro, Rusororo, Mont Kigali, Gikondo, Nyarutarama, Kibagabaga, Kimironko, Nyabugogo et Kimihurura, en se concentrant à la fois sur les routes fermées et sur celles restées ouvertes.
Selon l’analyse de la REMA, la fermeture temporaire des principales routes a permis une amélioration notable de la qualité de l’air, mesurée notamment à travers les niveaux de particules fines (PM2,5). Ces particules, extrêmement petites, peuvent pénétrer rapidement dans les poumons puis dans la circulation sanguine, entraînant des problèmes de santé tels que la toux, des douleurs thoraciques, l’essoufflement, des maladies pulmonaires, des troubles cardiaques, des AVC et même certains cancers.
Les principales sources de ces polluants sont les émissions des véhicules à essence et diesel, la combustion du charbon, les fumées industrielles et d’autres activités polluantes. Ces particules fines représentent également un risque pour le développement des enfants à naître.
Les itinéraires alternatifs utilisés pendant la compétition ont connu moins de trafic, ce qui a entraîné une réduction de la pollution de l’ordre de 30 à 35 %. En revanche, sur les routes non concernées par la course, aucun changement significatif n’a été constaté.
« Ces résultats montrent clairement que la réduction du trafic améliore directement la qualité de l’air que nous respirons. Pendant les Championnats UCI, la qualité de l’air à Kigali était modérée, ce qui reste acceptable pour le grand public selon les directives de l’OMS. Cela devrait nous inspirer à entretenir correctement nos véhicules et à adopter des modes de transport durables tels que les transports en commun, le vélo ou la marche. Un air plus propre est à notre portée si nous faisons des choix conscients au quotidien », a déclaré Juliet Kabera, Directrice générale de la REMA.
Plus tôt cette année, le Ministère de l’Environnement, via la ’REMA’, avait introduit un contrôle renforcé des émissions des véhicules, réaffirmant l’engagement du Rwanda en faveur d’un air plus pur, d’une meilleure santé publique et d’un développement durable.
La REMA souligne que les résultats observés pendant les championnats confirment l’importance d’une mobilité urbaine durable. Outre Kigali, l’agence exploite des stations de surveillance à travers tout le pays, et les citoyens sont encouragés à consulter les mises à jour en temps réel sur aq.rema.gov.rw afin de rester informés sur la qualité de l’air qu’ils respirent et de faire des choix plus sains.


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