Selon le ministère qatari des Affaires étrangères, Netanyahu a exprimé ses regrets pour l’incident, tout en assurant qu’Israël ne mènerait plus de frappes similaires sur le territoire qatari. Le dirigeant israélien a insisté sur le fait que l’opération visait uniquement des responsables du Hamas et non des citoyens qataris.

De son côté, Al-Thani a réaffirmé la priorité absolue du Qatar pour la protection de ses habitants et de sa souveraineté, tout en réitérant son engagement à jouer un rôle actif dans les efforts de paix à Gaza.

L’attaque aérienne du 9 septembre avait ciblé des dirigeants du Hamas présents à Doha pour examiner une proposition de cessez-le-feu négociée par les États-Unis. Cette opération a provoqué la mort de cinq Palestiniens et d’un agent de sécurité qatari, déclenchant une condamnation internationale et un tollé diplomatique dans le monde arabe.

L’incident avait également suscité l’ire de Donald Trump, qui avait exprimé son mécontentement face à cette frappe alors qu’il cherchait à relancer les négociations de paix dans la région.

Lors de l’appel, Netanyahu a accepté la mise en place d’un mécanisme trilatéral visant à faciliter la communication entre Israël et le Qatar, résoudre les différends et coordonner les efforts pour prévenir de futures tensions.

Si cette concession israélienne est saluée comme un pas diplomatique important à l’international, elle a suscité des critiques au sein de la coalition ultra-droite israélienne. Certains membres du cabinet ont qualifié les excuses de démarche humiliante, accusant le Qatar de soutenir le Hamas et estimant que Netanyahu aurait cédé à des pressions extérieures.

Parallèlement, des manifestants ont appelé à la fin de la guerre et à la libération des otages, se rassemblant devant la Maison Blanche lors de la rencontre entre les dirigeants américain et israélien ce lundi.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a officiellement présenté ses excuses au Qatar pour l’attaque aérienne survenue à Doha le 9 septembre dernier