Lors d’une intervention dans la région de Mbale, où il effectuait une visite, Museveni a également indiqué que certains « pays étrangers » ne verraient pas d’un bon œil les progrès réalisés par l’Ouganda et chercheraient à semer l’instabilité en utilisant la jeunesse des pays voisins.

« Beaucoup de ces jeunes égarés, en Tanzanie et ailleurs, sont instrumentalisés par certains pays européens, inquiets du développement rapide de l’Ouganda. Nos industries se modernisent, nous nous préparons à exploiter le pétrole, et ces puissances veulent contrôler les ressources africaines. Je mets en garde ceux qui les manipulent : nous ne l’accepterons pas », a déclaré le président ougandais.

Il a en outre ajouté que le pétrole ougandais « ne sera pas une malédiction », mais un moteur de développement économique : « Il servira à construire des usines, à fournir de l’électricité, à améliorer les routes et les infrastructures, pour renforcer notre économie et préserver notre indépendance. »

Le président Museveni n’a toutefois pas précisé quels pays pourraient être impliqués dans les récentes manifestations en Tanzanie, survenues après les élections présidentielles.

Ces mouvements protestataires dénonçaient surtout des élections jugées partiales et l’incarcération des principaux opposants à la présidente élue Samia Suluhu Hassan.

Le président Kaguta Museveni a affirmé que des pays européens seraient derrière les récents troubles survenus en Tanzanie