Cette tragédie, encore vive dans les mémoires des survivants, leur a laissé des plaies béantes qui ne peuvent être plus ou moins pansées que par une justice équitable. Ces derniers espèrent aujourd’hui voir le droit triompher, offrant ainsi un semblant de réparation pour les horreurs subies.
Basabose, 76 ans, est suspecté d’être un acteur clé du cercle de pouvoir « Akazu », qui entourait l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana. Son ombre plane sur les exterminations de Tutsis dans les quartiers Gikondo et Kacyiru de Kigali.
Pour sa part, Twahirwa, 66 ans, est également impliqué dans le massacre des Tutsis.
Cependant, un rebondissement a surgi lorsque l’avocat de Basabose, Me Flamme, a soulevé des préoccupations quant à la santé mentale de son client. Un rapport médical évoque une dégénérescence mentale, comprenant des troubles du jugement et de la compréhension. Bien que la procureure fédérale ait requis l’internement de Basabose, la cour d’assises a décidé de poursuivre.
Me Flamme critique vigoureusement cette décision, affirmant que l’état de Basabose le rend incapable de suivre les débats et d’instruire sa défense. Toutefois, la cour est convaincue que le principe d’oralité des débats permettra à l’accusé de comprendre les enjeux.
Les regards seront donc rivés sur Bruxelles lors de ce procès de deux mois, symbolisant la quête de justice des victimes du génocide.
Les espoirs des survivants reposent sur ce moment décisif, cherchant à panser les blessures d’un passé traumatisant.

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