Les plaignants originaires de l’Iran, Irak et de la Syrie, ont fait appel de la décision de la Haute Cour confirmant la mise en œuvre de l’accord entre le gouvernement britannique et le Rwanda pour accueillir les immigrants qui entrent illégalement dans le pays.

Les groupes de défense des droits des migrants ont déclaré que les immigrants risquent d’être persécutés au Rwanda, ce qui est précisément ce qu’ils ont fui dans leur pays d’origine.

Les juges de la Cour d’appel britannique examineront des preuves montrant que les collègues de la Haute Cour se sont trompés en évaluant la situation sécuritaire du Rwanda et les risques encourus par les immigrants.

Le Rwanda a signé un accord avec la Grande-Bretagne établissant un comité mixte qui surveillera le respect des termes de l’accord au jour le jour.

Le gouvernement britannique souhaite réviser la loi sur l’immigration, y compris des dispositions qui permettent au gouvernement d’envoyer des migrants vers d’autres pays pour des raisons de sécurité nationale, même si le tribunal a refusé.

Les premiers migrants étaient censés arriver au Rwanda en juin 2022, mais l’expulsion a été annulée à la dernière minute en raison d’une plainte rapide déposée par des groupes de défense des droits des migrants.

L’audience durera quatre jours, et les résultats de la Cour d’appel britannique auront des implications importantes pour l’avenir de l’accord entre la Grande-Bretagne et le Rwanda.

En outre, l’affaire soulève des questions plus larges sur la responsabilité des gouvernements occidentaux envers les migrants qui fuient la violence et la persécution dans leur pays d’origine.

La Cour d’appel du Royaume-Uni entame ce lundi l’audience de la plainte déposée par des immigrants contestant la décision de les expédier au Rwanda.