À Brazzaville, les ex-Séléka demandent la partition de la Centrafrique

Redigé par Jeunafrique
Le 22 juillet 2014 à 02:15

L’ouverture des pourparlers de Brazzaville entre différents protagonistes de la crise centrafricaine a été marquée lundi par l’exigence de partition du pays posée par l’ex-Séléka. Une revendication qui ressemble à une manoeuvre pour faire monter les enchères.
Et si le retour de la paix en Centrafrique passait par la partition du pays ? C’est en tout cas la position exprimée de l’ex-Séléka au "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique" ouvert le 21 juillet à Brazzaville. À en croire (...)

L’ouverture des pourparlers de Brazzaville entre différents protagonistes de la crise centrafricaine a été marquée lundi par l’exigence de partition du pays posée par l’ex-Séléka. Une revendication qui ressemble à une manoeuvre pour faire monter les enchères.

Et si le retour de la paix en Centrafrique passait par la partition du pays ? C’est en tout cas la position exprimée de l’ex-Séléka au "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique" ouvert le 21 juillet à Brazzaville. À en croire Mohamed-Moussa Dhaffane, numéro trois de l’ancienne coalition rebelle et chef de la délégation, c’est même un préalable avant toute discussion.

Une requête surprenante, puisqu’elle n’avait jamais été réellement exprimée officiellement jusque là, qui semble avoir pour objectif de faire monter les enchères en faveur d’un mouvement divisé (la branche dissidente de l’ex-Séléka n’est pas représentée aux assises de Brazzaville). Les exigences des ex-Séléka risquent en tout cas de compliquer davantage l’issue de ces pourparlers prévus pour durer trois jours dans la capitale congolaise.

Du côté des anti-balaka, on se veut plutôt rassurant. À Brazzaville, Patrice-Edouard Ngaïssona, "coordonateur politique" des miliciens, a déclaré que ces derniers étaient "prêts à abandonner les armes". "Nous allons nous entendre entre nous [les différents protagonistes de la crise centrafricaine, NDLR] pour jeter les bases d’un dialogue inclusif", a-t-il renchéri, rappelant que l’objectif des négociations était de "ramener la paix, la cohésion et la quiétude au peuple centrafricain".


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité