La Constitution du Burundi est le "socle" de la vie de notre pays et doit être respectée. Dès lors, tout ce qui touche la Constitution déstabilise le pays. Cela a été annoncé ce jeudi 05 décembre, par l’Abbé Adrien Ntabona lors d’une interview accordée à votre Journal en ligne IGIHE.

Selon le Conseil National des Bashingantahe, par le biais de son Conseiller Principal, Abbé Adrien Ntabona, la Constitution est la base de notre pays, les burundais l’ont obtenu après de longues années de discorde et de guerres qui ont coûté la vie à de nombreux burundais.

Abbé Adrien Ntabona, Conseiller Principal dans le Conseil National des Bashingantahe

Cette Constitution est issue des accords d’harmonisation entre les partis lors des négociations à Arusha en Tanzanie et elle porte le cachet de pierre angulaire pour la réconciliation et la reconstruction du Burundi. La Constitution est comme’’ la prunelle de l’œil’’ a-t-il déclaré, Abbé Adrien Ntabona.

On ne peut pas se permettre de jouer avec la Constitution car c’est le cœur d’un pays, déclare Ntabona. Cette Constitution est le labeur de tout citoyen et certains de ces citoyens tiennent à crier fort dans les rues pour empêcher qu’on ne touche à cette Constitution.

L’Abbé Adrien Ntabona poursuit en rappelant à ceux qui désirent montrer leur mécontentement que les rues du Burundi ne sont pas vraiment sécurisées, qu’elles sont pleines d’embuches et surtout des inconnus qui peuvent s’inviter dans la marche pacifique dans le but de créer un désordre dans cette dernière.

Il interpelle également les dirigeants de bien vouloir prendre en main les questions qui peuvent conduire aux soulèvements de la population, qu’ils cherchent à prévenir plutôt que de guérir. Il a gratifié le pas franchi par l’Assemblée Nationale de privilégier les dialogues apaisés à ce sujet entre les différents partis et le gouvernement.

Abbé Adrien Ntabona conseille aux politiciens de respecter la Constitution car c’est le pilier de notre Pays et de reporter à plus tard la révision de cette Constitution parce que la plupart de gens sont pris la tête par les préparatifs des élections de 2015. Pour lui, il faut donner le temps au temps.