ACAT : pour la ratification de la convention contre les disparitions forcées

Redigé par Bukuru Mariella
Le 13 septembre 2013 à 05:36

Dans le but d’échanger sur l’un des aspects pertinents des mécanismes de la justice transitionnelle que le Burundi a déjà amorcé le processus de mise en œuvre, un atelier de sensibilisation sur la convention contre les disparitions forcées a été organisé ce vendredi, 13 Septembre 2013 par l’ACAT(Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture.
Dans son mot liminaire, Armel Niyongere, président de l’ ACAT a fait savoir que l’objectif de cet atelier est d’informer et de sensibiliser tous ceux qui (...)

Dans le but d’échanger sur l’un des aspects pertinents des mécanismes de la justice transitionnelle que le Burundi a déjà amorcé le processus de mise en œuvre, un atelier de sensibilisation sur la convention contre les disparitions forcées a été organisé ce vendredi, 13 Septembre 2013 par l’ACAT(Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture.

Dans son mot liminaire, Armel Niyongere, président de l’ ACAT a fait savoir que l’objectif de cet atelier est d’informer et de sensibiliser tous ceux qui s’investissent dans la question des disparitions forcées pour promouvoir la justice aux victimes et survivants des conflits qu’a connu notre chère pays.

Sur la question de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre ces disparitions, vous saurez qu’elle a été adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU, le 20 Décembre 2006 et entrée en vigueur le 23 Décembre 2010 après avoir été ratifiée par 20 Etats.

Par cette convention qui reconnait le droit de toutes les personnes touchées par les disparitions forcées de connaitre la vérité sur les circonstances du crime, l’évolution et les résultats de l’enquête et le sort de la personne disparue. En outre, l’ACAT demande à l’Etat la ratification de ladite convention comme signe d’engagement à mener des enquêtes pour localiser les personnes disparues, à poursuivre les responsables et à garantir des réparations pour les survivants et leurs familles afin d’éradiquer ces crimes de disparitions forcées.

Pour Armel Niyongere, président de l’ACAT, une fois que la convention contre les disparitions forcées est ratifiée, la question des crimes de disparitions forcées sera également éradiquée et les victimes auront réparation. Sur ce, il interpelle l’Etat à mettre en place le mécanisme judiciaire pour que les présumés soient jugés correctement et aux acteurs clés de la société civile, du gouvernement à développer sans tarder des initiatives pour amorcer le processus de recherche de la vérité sur les personnes disparues.


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