En ce 8 mai 2015, les agents des 3 ministères (Administration locale, sécurité intérieure et Fonction Publique) se sont mis ensemble pour honorer pour la 21ème fois la mémoire des agents de ces trois ministères qui sont tombés en 1994 sous les coups des balles, pangas et massues cloutées des Interahamwe.

Dans son mot de circonstance, le Ministre de la Sécurité publique, Moussa Fadhil Harerimana, a focalisé sur les menées douteuses des milieux négationnistes de la d’une certaine diaspora rwandaise. Le Ministre a tenté une analyse des motifs qui guident ces négationnistes, révionnistes et autres tenants de la théorie du double génocide.
" Certains négationnistes du génocide des Tutsi sont mus par différentes causes politiques, d’autres pour dévier la justice de sa mission réparatrice. Il y a aussi une autre catégorie de négationnistes, ceux-là qui, au moment de la commission du génocide, étaient des observateurs passifs et qui par conséquent mesurent actuellement la gravité de cet opprobre", a dit Harerimana ajoutant qu’il est une autre catégorie de Négationnistes, ceux-là qui sont indécis.
"Nous devons produire une grande littérature sur ce génocide pour que cette catégorie de gens qui ne savent pas ce qui s’est passé puisse se documenter et ne pas suivre une littérature mensongère de ces trois catégories ci-haut citées", a-t-il ajouté.




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