Le nombre de médicaments disponibles sur le marché est impressionnant. Une équipe de chercheurs canadiens s’est interrogée sur leur véritable utilité. Au regard de leur balance bénéfice-risque, voici la liste des 14 traitements qu’il ne faudrait plus prescrire ou moins.
Pour qu’un médicament soit homologué, il y a des procédures, des contrôles et des recommandations. Mais quand il s’agit de le retirer, le système n’est pas aussi précis. Pour lutter contre la sur-médicamentation des personnes âgées, des chercheurs canadiens ont mené une enquête auprès de professionnels de la gériatrie (pharmaciens, médecins et infirmiers).
Leur but : identifier les médicaments ou les classes de médicaments thérapeutiques qui mériteraient d’être déprescrits (prescription à affiner, à réduire ou à supprimer). L’évaluation a été faite selon un barème bien précis : risques encourus sous traitement, bénéfices du traitement, question de la surprescription, difficultés liées à l’interruption du traitement, coût financier et existence d’alternatives thérapeutiques.
Benzodiazépines et antipsychotiques en tête
Dans un premier temps, les chercheurs ont dressé une liste de 29 médicaments jugés « prioritaires ». Puis, ils ont soumis cette liste à trois panels différents de pharmaciens, médecins et infirmiers en leur laissant la possibilité de la réviser. Voici la version finale :
1- Benzodiazépines 2- Antipsychotiques atypiques 3- Statines 4- Antidépresseurs tricycliques 5- IPP (Inhibiteurs de la pompe à protons, traitements des ulcères et reflux) 6- Anticholinergiques de l’incontinence urinaire 7- Antipsychotiques de 1ère génération 8- Inhibiteurs de la cholinestérase 9- Opiacés 10- Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine 11- Biphosphonates 12- Anticonvulsivants 13- Bêtabloquants 14- Antiplaquettaires
Les auteurs ont rappellé que tous les professionnels interrogés pratiquent dans le système de santé canadien. Par conséquent, les résultats ne sont pas nécessairement extrapolables à d’autres pays et à d’autres systèmes de soins. Néanmoins, selon eux, « il serait prudent, dans toutes les recommandations visant des pathologies chroniques et les maladies mentales, d’inclure des chapitres sur la déprescription ». La France ne faisant pas exception.
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