Amb Eugène Gasana et les cérémonies de Kwibuka 20 à New York ; Côté compensations non effleuré

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 28 février 2014 à 12:13

Ce 27 février, sur la tribune des Nations Unies à New York, le Secrétaire d’Etat à la Coopératkion Internationale et Ambassadeur du Rwanda à l’ONU, s’est adressé à l’auguste assemblée pour l’informer que les cérémonies de commémoration du 20è anniversaire du génocide des Tutsi de 1994 se fait au tour des thèmes Mémoire-Unité-Renouveau.
“Nous nous unissons en tant que rwandais pour dépasser ce génocide, en tant que peuple qui partage une même culture, langue et histoire dans un élan de défier le divisionnisme (...)

Ce 27 février, sur la tribune des Nations Unies à New York, le Secrétaire d’Etat à la Coopératkion Internationale et Ambassadeur du Rwanda à l’ONU, s’est adressé à l’auguste assemblée pour l’informer que les cérémonies de commémoration du 20è anniversaire du génocide des Tutsi de 1994 se fait au tour des thèmes Mémoire-Unité-Renouveau.

“Nous nous unissons en tant que rwandais pour dépasser ce génocide, en tant que peuple qui partage une même culture, langue et histoire dans un élan de défier le divisionnisme causé par les colonialistes et une mauvaise gouvernance », a déclaré l’Ambassadeur Eugène Gasana qui associe ce nouveau mouvement à la venue d’une ère de stabilité et de prospérité du Rwanda.

Vers la fin de son allocution, il a tapé sur les négationnistes du génocide des Tutsi qui sont légion montrant que, dans son livre sur les 8 étapes du génocide, le Dr Greg Stanton, chercheur en Etude et Prévention du Génocide, l’étape du négationnisme du génocide vient après la perpétration du génocide.

“Le Rwanda est entrain de vivre cette étape. Les perpétrateurs du genocide et leurs mentors et sponsors continuent, à travers le discours et les actes, de nier le génocide des Tutsi. Pour cela, ils basent leurs arguments sur la dénomination onusienne de ‘génocide rwandais’ comme quoi même les Nations Unies ne reconnaissent pas le génocide des Tutsi », a déclaré l’ambassadeur qui entend renforcer la nouvelle appellation de ‘génocide des Tutsi’ de 1994 tel qu’approuvée récemment par les Nations Unies.

Ces cérémonies qui ont lieu dans les grands centres mondiaux de prise de décisions internationales tentent de lutter contre la propagande très médiatisées des négationnistes et révisionnistes du génocide des Tutsi.

Il ne manque que, pour le gouvernement rwandais, une volonté politique pour la promotion de l’écriture sous formes variées des manifestations du génocide des Tutsi de 1994 et de pouvoir exporter le livre-témoignage des mauvais moments de génocide vécus par les rares survivants.

« Il y a un mutisme qui ne se comprend pas de la part des associations de défense des droits des rescapés du génocide des Tutsi de 1994. Il est suggéré tout bas par des rescapés la revendication de réparations et autres compensations. Les pouvoirs publics, eux aussi, semblent insister sur la lutte politique contre les courants révisionnistes et négationnistes qui font des dégâts avec leur idéologie du double génocide. Pourtant, au cas où il y avait une campagne pour le versement des réparations en faveur des survivants du génocide des Tutsi, la Communauté internationale, l’ONU ci-devant, se verraient dans l’obligation morale d’y répondre largement. Il n’y a pas de meilleur lutte contre le double-génocide que celle-ci », a déclaré à IGIHE un expert sociologue rwandais soucieux de voir IBUKA jouer sérieusement son rôle de protecteur des droits des rescapés tout en cautionnant l’aspect politique de façon à ne pas porter ombrage à cette lutte citoyenne.


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