Alors que la présidentielle approchant à grand pas, les diplomates burundais se disputent le pouvoir.

Les divisions au sein du régime burundais concernant le troisième mandat de Pierre Nkurunziza provoquent une lutte fratricide à l’ambassade à Bruxelles.

L’ambassadeur Félix Ndayisenga, qui, en février, avait été rappelé en raison de ses sympathies supposées pour les opposants au président sortant, est resté à son poste, mais a été prié de quitter sa résidence privée le 3 juillet.

Loyaliste jusqu’au bout des ongles, Triphine Nduwayo, la chargée d’affaires, ne ménage pas ses efforts pour prendre le contrôle de l’ambassade : remplacement des serrures, résiliation de l’abonnement téléphonique, saisie par la police d’une voiture de fonction…

À en croire les dissidents exilés à Bruxelles : « La bataille de l’ambassade a commencé ! »