Bientôt des centres « Amis pour jeunes » pour faire face au cas de grossesses non-désirées

Redigé par Alida SABITEKA
Le 15 novembre 2013 à 03:23

Le Burundi envisage d’implanter les centres de santé "Amis de jeunes" à travers tout le pays pour lutter contre les grossesses non-désirées devenues très préoccupantes. Cela a été annoncé ce Jeudi par le Dr Gilbert Batungwanayo, chef du Programme Nationale de santé de la Reproduction (PNSR) du Burundi, au cours d’un atelier média.
La construction des centres de santé « Amis de jeunes » dans tous les provinces du pays est l’un des objectifs du PNSR. Et cet objectif est placé parmi les priorités de la (...)

Le Burundi envisage d’implanter les centres de santé "Amis de jeunes" à travers tout le pays pour lutter contre les grossesses non-désirées devenues très préoccupantes. Cela a été annoncé ce Jeudi par le Dr Gilbert Batungwanayo, chef du Programme Nationale de santé de la Reproduction (PNSR) du Burundi, au cours d’un atelier média.

La construction des centres de santé « Amis de jeunes » dans tous les provinces du pays est l’un des objectifs du PNSR. Et cet objectif est placé parmi les priorités de la santé sexuelle reproductive des jeunes afin de pouvoir lutter contre les grossesses non désirées.

D’après les données recueillies par le cabinet civil de la présidence du Burundi de décembre 2012 en Mars 2013, 28 cas d’avortement et d’infanticide ont été portés à la connaissance de la police burundaise. Sur base du recensement général de la population et de l’habitat de 2008, un effectif de 5,2% des jeunes filles de 12 à 18 ans ont un enfant et 6 % des jeunes filles de 10 à 16 ans sont mariées. Pour l’année scolaire 2011-2012, sur 6.120 élèves réintégrant au secondaire, 1.000 cas ont interrompu leur scolarité pour raison de grossesse.

Dr Gilbert Batungwanayo du Programme Nationale de santé de la Reproduction (PNSR) a annoncé qu’actuellement, le pays compte 20 centres de santé "Amis de jeunes" sur un total de plus 800 centres de santé du pays. Néanmoins, il a ainsi reconnu que ce genre d’établissement sanitaire requiert beaucoup de moyens.

Ces centres de santé doivent fonctionner 24 heures sur 24 heures afin de s’adapter aux besoins de jeunes en utilisant des éléments qui attirent les jeunes comme les activités récréatives pour ne pas stigmatiser ceux qui vont solliciter des services en matière de santé et de reproduction.
Le PNSR compte également renforcer les capacités des prestataires de soins pour qu’ils puissent être à mesure de discuter de ces questions sexuelles qui sont tabou dans la culture burundaise.

Les facteurs favorisant cette situation de grossesses non désirées sont notamment le problème de communication entre parents et enfants sur la santé sexuelle et reproductive, les tabous sur la sexualité, l’urbanisation, les technologies de l’information et de la communication, le relâchement éducatif par les parents, les projections des films pornographiques…

Le PNSR organise du 18 au 22 Novembre prochain la semaine nationale de santé de la reproduction (SNASR) édition 2013 couplée à la campagne pour la réduction de la mortalité maternelle, a signalée le Dr Gilbert Batungwanayo du Programme Nationale de santé de la Reproduction (PNSR)


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