Le chef de l’Etat ghanéen et président en exercice de la Cédéao, John Dramani Mahama, ainsi que les présidents nigérian Goodluck Jonathan et sénégalais Macky Sall, se rendront ce mercredi à Ouagadougou pour rencontrer le lieutenant-colonel Zida, patron de la transition burkinabè. Et surtout, pour préparer le sommet de la Cédéao qui se tiendra à Accra jeudi et qui sera en partie consacré à la crise au Burkina Faso.
La venue des trois chefs d’Etat a été préparée par d’intenses tractations menées par les émissaires de la troïka Union africaine, Nations unies et Cédéao. Des observateurs proches du dossier burkinabè estiment que ces personnalités de haut niveau ont joué un rôle essentiel.
Les émissaires de la troïka ont en effet répété à l’unisson un message clair et sans ambiguité à l’adresse du lieutenant-colonel Isaac Zida, le patron de la transition : l’Union africaine a prévu de sanctionner le Burkina Faso si la transition n’est pas assumée par une personnalité civile, passé un délai de quinze jours. Une menace prise très au sérieux à Ouagadougou.
Le Burkina Faso, pays enclavé de 16 millions d’habitants, figure parmi les nations les moins bien classées dans l’indice de développement humain (IDH). Or, lorsque l’UA suspend un membre de ses instances, on observe souvent presque mécaniquement, une restriction, voire une interruption des aides apportées par les bailleurs de fonds européens et américains. Exemple à Madagascar, en Egypte ou en Guinée Bissau.
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