Burkina Faso-Niger : la CIJ tranche

Redigé par bbc
Le 17 avril 2013 à 09:17

Les deux pays s’engagent à respecter le réglement La Cour Internationale de Justice (CIJ) a rendu mardi sa décision dans le litige frontalier porté devant elle par le Burkina Faso et le Niger en 2010.
Les pays voisins ont une frontière commune de 620 kilomètres, et plus de la moitié de cette frontière faisait l’objet du litige tranché mardi par la Cour.
Mots-clésBurkina Faso, NigeriaLa décision de la CIJ, parsemée de références topographiques, consacre un tracé définitif délimitant les territoires des (...)

Les deux pays s’engagent à respecter le réglement
La Cour Internationale de Justice (CIJ) a rendu mardi sa décision dans le litige frontalier porté devant elle par le Burkina Faso et le Niger en 2010.

Les pays voisins ont une frontière commune de 620 kilomètres, et plus de la moitié de cette frontière faisait l’objet du litige tranché mardi par la Cour.

Mots-clésBurkina Faso, NigeriaLa décision de la CIJ, parsemée de références topographiques, consacre un tracé définitif délimitant les territoires des deux pays.

Ce tracé devrait se matérialiser sur le terrain après les travaux d’une commission bilatérale Niger-Burkina. La commission sera assistée de trois experts de la CIJ.

La Cour a coupé la poire en deux : elle n’a pas entièrement suivi le Burkina auquel profitait le flou legué par le colonisateur français. Ce qui veut dire le Niger sort du contentieux avec des kilomètres-carrés de territoire supplémentaire.

Les deux pays ont présenté des arguments basés essentiellement sur un arrêté colonial de 1927 et sur une carte de l’Institut Cartographique de France datant de 1960. Et c’est ce qui a également servi de fondement à la CIJ pour prendre sa décision.

Tenant compte de la fluidité des mouvements nomades à la zone frontalière, la CIJ a assorti sa décision d’une forte recommandation, à savoir que les deux pays devraient tenir compte du mode de vie des nomades dans leur rapport de voisinage.

Le règlement du contentieux apporte des réponses à un certain nombre de questions, dont celle de l’administration des populations locales.

Ces dernières vivaient dans une sorte de zone d’exclusion où les conflits entre communautés avaient tendance se régler avec peu d’égards pour l’état de droit.

L’accès des populations aux infrastructures de base, techniquement, n’engageait ni le Niger ni le Burkina Faso. Et toute intervention de l’Etat de l’un ou l’autre pays dans la zone était potentiellement perçue comme un casus belli.

Les deux pays ayant déclaré qu’ils respecteront la décision de la CIJ, C’est donc une dispute vieille de plusieurs décennies qui vient de connaître son épilogue.


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