Contradiction entre les propos tenus par le Ministre des Finances, Tabu Abdallah Manirakiza et ceux de la direction de la REGIDESO. Le Ministre Tabu Abdallah Manirakiza avait annoncé, devant les parlementaires qu’à partir du 1er Aout 2014, il y aura plus de coupure de courant, mais cette promesse n’a pas été tenue.

Lors de la séance de révision du budget de l’Etat par les parlementaires, le Ministre des finances Tabu Abdallah Manirakiza qui était l’invité du jour, a expliqué que la hausse du budget de l’Etat permettra de mettre un terme aux coupures de courant que connaissent actuellement les communes de la capitale Bujumbura. Il fait savoir qu’a parti du 1er Aout 2014, il n’y aurait plus de déléstage.
Cette déclaration du Ministre des Finances a apporté une lueur d’espoir à la population burundaise qui n’arrivait plus à exercer leur petit commerce faute de courant.

Le Ministre des Finances et de la Planification du Développement Economique, Tabu Abdallah Manirakiza

Au lendemain de cette déclaration, certaines communes de la capitale Bujumbura sont retombées dans le noir où certaines personnes se lamentent de travailler à perte surtout ceux qui exercent le petit commerce.

La question qui survient est de savoir si le Ministre des Finances, Tabu Abdallah Manirakiza aurait consulté les autorités de la REGIDESO avant de donner cette promesse aux parlementaires burundais ? Le Ministre des Finances aurait-il donné cette promesse en reconnaissant que c’est impossible à tenir ? Les parlementaires qui sont la voix du peuple vont-ils prendre à la légère les propos non tenus du Ministre des Finances ?

Même si le Ministre des Finances a promis qu’il n’y aura plus de coupure de courant à partir du 1er Aout 2014, les autorités de la REGIDESO quant à eux, indiquent que les problèmes liés aux coupures de courant ne seront pas totalement éradiqués. La fourniture de l’énergie a connu une augmentation significative ces derniers jours mais cela n’est pas suffisante pour alimenter toutes les communes de la capitale Bujumbura, indique Wilson Itangishaka, le directeur du département de l’électricité à la REGIDESO.