Vingt-quatre heures du début du dialogue entre le médiateur dans la crise burundaise, Yoweri Museveni, l’opposition et le Gouvernement burundais, l’opposition menace de rejetter les propositions de paix de ce dernier.

Selon le vice-Président du parti Sahwanya Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira, certains faits montrent que le médiateur n’a pas agi en tout indépendance. Il explique que depuis l’arrivé de Museveni dans le nord du pays par la route et il a été accueilli, accompagné par les autorités burundaises pour eux, cela signifie que peut-être ca a été l’occasion de le corrompre en lui disant que tous les Burundais veulent les élections et que la paix est partout, mais en réalité, que cela peut avoir été une manipulation, une autre forme de corruption.

Selon lui, la position du gouvernement a été répétée lors de la réunion d’hier : "Le président ougandais a répété ce que le gouvernement lui a dit au lieu de prendre en compte ce qui a été mis en avant par les partis d’opposition".

Frédéric Bamvuginyumvira ajoute que la proposition du médiateur Museveni, de faire place a un Gouvernement d’unité nationales, est une violation des récomandations proposées par les Chefs d’Etats de l’EAC lors du récent Sommet qui s’est tenu a Dar Es Salaam.