Au Burundi, l’ultimatum lancé il y a deux semaines par Pierre Nkurunziza s’est achevé mercredi 15 juin. Le chef de l’Etat avait donné 15 jours aux rebelles de Mugamba (commune du sud du pays) pour déposer les armes. Sans cela, les autorités utiliseraient des méthodes musclées.
Alors que l’ultimatum a pris fin, la situation paraît plutôt calme. Mais la population n’est pas rassurée pour autant.
« Ce matin, mais ce n’est pas comme d’habitude. Dans la rue, on ne voit que des femmes, mais à part des élèves qui sont dans les examens, vraiment, c’est calme dans la rue. On ne peut pas se promener tranquillement dans la rue à cause de la présence des policiers », raconte l’un des habitants de Mugamba.
La présence des policiers fait peur. En cause : il y a deux semaines, le président Nkurunziza avait prévenu qu’il utiliserait toutes les méthodes nécessaires pour rétablir la sécurité. Le porte-parole de la police assure pourtant qu’il n’y aura pas d’opération de grande ampleur. Pierre Nkurikiyé parle simplement d’actions ciblées contre 14 personnes. Il a donné leurs noms et expliqué que ces hommes devaient être arrêtés rapidement.
« Cela va être l’apocalypse »
« Les actions auront pour objectif d’arrêter les criminels bien identifiés. On demande à la population de la localité de rester tranquille. Ceux qui commettent ces crimes propagent des rumeurs comme quoi cela va être l’apocalypse. Les rumeurs font qu’il y a des familles qui veulent faire fuir leurs enfants vers d’autres provinces. Il y a même des gens qui veulent fuir la province », explique le porte-
parole de la police.
Le porte-parole de la police précise que quatre personnes se sont rendues avant la fin de l’ultimatum. 26 autres ont été arrêtées à Mugamba, Burambi, Matana et Rumonge. Selon lui, il s’agit de criminels sans aucune revendication, et non des membres de groupes organisés.
avec RFI
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