Burundi : La société civile pousse un cri d’alarme

Redigé par IGIHE
Le 25 avril 2014 à 03:52

Les Organisations de la Société Civile se disent inquiets par le moins d’attention de la part de l’Etat face au rapport du Bureau des Nations Unies au Burundi qui fait état d’une probable distribution d’armes aux jeunes’’Imbonerakure’’du parti CNDD-FDD. Ces Organisations appellent les autorités du pays de faire tout leur possible afin de prévenir avant que l’irréparable ne soit commis.
Dans une correspondance que les Organisations de la Société Civile ont adressé au Secrétaire général des Nations (...)

Les Organisations de la Société Civile se disent inquiets par le moins d’attention de la part de l’Etat face au rapport du Bureau des Nations Unies au Burundi qui fait état d’une probable distribution d’armes aux jeunes’’Imbonerakure’’du parti CNDD-FDD. Ces Organisations appellent les autorités du pays de faire tout leur possible afin de prévenir avant que l’irréparable ne soit commis.

Dans une correspondance que les Organisations de la Société Civile ont adressé au Secrétaire général des Nations Unies, elles se disent inquiets de la tension qui prévaut dans la sphère politique burundaise.

Lors d’une conférence de presse animée ce vendredi 25 Avril, le Président du FORSC (Forum pour le Renforcement de la Société Civile) est revenu sur ce qu’ils les ont motivés à adresser une correspondance au Secrétaire général des Nations Unies. Il a fait savoir qu’ils ont constaté que les jeunes ’’Imbonerakure’’ sont souvent accusés de séquestrer ceux qui ne partagent pas leurs idéologies politiques mais que les autorités du pays ne les sanctionnent pas pour autant, l’intolérance politique, l’impunité, les récentes allégations contenues dans le rapport de l’ONU sur une probable distribution des armes aux jeunes’’Imbonerakure’’

Selon eux, le discours de banalisation tenu par le gouvernement du Burundi sur la question démontre leur manque de volonté à prévenir que l’irréparable ne soit commis au Burundi d’où l’appel lancé à la communauté internationale pour qu’elle, au moins, prenne les mesures appropriées en vertu de ’’la responsabilité de protéger’’

Ces Organisations de la Société Civile se disent étonner de voir que les Généraux cités dans la câble diplomatique ne sont pas poursuivis, selon eux, cela montre qu’il y a des intouchables dans ce pays. Ici, Vital Nshimirimana donne l’exemple de deux corps de défense qui ont été cité dans cette affaire de distribution d’armes aux jeunes affiliés au parti au pouvoir et qu’au lieu d’être des sujets d’enquêtes, le gouvernement s’est empressé de les défendre.

Vital Nshimirimana indique que c’est étonnant que le chef de l’Etat rencontre à huit clos les représentants des jeunes’’Imbonerakure’’ et qu’à la sortie de cette rencontre il n’adresse aucun message pour tranquilliser la nation et la communauté internationale. Selon lui, si le Président de la République s’est entretenu avec les jeunes ‘’Imbonerakure’’ il serait soit porteur d’un message de conseil ou celui d’encouragement.

Ces Organisations de la Société Civile appellent le Conseil de Sécurité des Nations Unies de constater la gravité de la situation au Burundi ainsi que la mise en place d’une commission des Nations Unies chargée d’enquêter sur la situation sécuritaire au Burundi et de vérifier les allégations de distribution d’armes.

Elles demandent à toute la population burundaise de rester vigilante et de refuser toute sollicitation susceptible de diviser les Burundais.

Vous saurez que ces Organisations de la Société Civile sont au nombre de 600 et ont tous mis leurs signatures sur cette déclaration du 21 Avril 2014. Elles ont aussi donné la copie de la déclaration au Président de la Communauté Est-Africaine, Yoweri Kaguta Museveni, au Représentant de l’Union Africaine ainsi qu’aux ambassadeurs accrédités à Bujumbura.


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