Le Burundi vient en deuxième position parmi les 21 pays dont le taux de malnutrition est le plus élevé. Le taux de malnutrition chronique est estimé à plus de 40% chez les enfants de moins de cinq ans.

Pour répondre à cette problématique, le Gouvernement du Burundi s’est engagé à réduire ce retard de la croissance. Dans le but d’atteindre ses objectifs spécifiques d’ici 2017 dans la réduction de retard de la croissance, le Burundi en collaborant avec tous ses partenaires, a opté pour :

– la Contribution à la réduction de la prévalence de la malnutrition chronique et aigue chez les enfants de moins de 5 ans.
–  ;a Promotion de l’allaitement maternel et l’alimentation optimale du nourrisson et du jeune enfant, en augmentant le taux d’allaitement exclusif des enfants 0 à 6mois, passant de 69% à 80%.

– Adresser également les carences en micronutriments en diminuant le taux d’anémie chez les enfants de moins de 5 ans, passant de 455 à 35%.

– Assurer un minimum de consommation moyenne individuelle de 2100 Kcal par jour.

La promotion et la mise en place des jardins potages et aussi des jardins scolaires au niveau des ménages et des écoles, deux actions phares à mener face à la malnutrition exubérante au Burundi selon le comité de pilotage.
Ce plan stratégique multisectoriel de sécurité alimentaire et de nutrition, sera expérimenté dans six provinces pilote, à savoir Bujumbura, Bujumbura Mairie, Ngozi, Kayanza, Gitega et Kirundo.

Vous saurez que les critères de sélection de ces provinces sont entre autre, la prévalence des maladies diarrhéiques, une forte pression démographique, la malnutrition chronique élevée, un taux élevé d’insécurité alimentaire ainsi que l’acces en eau potable.