Les Etats-Unis (E-U) d’Amérique augmentent son aide pour Burundi jusqu’à 10 millions de dollars. Une majoration qui va contribuer dans la préparation des élections de 2015. Néanmoins les E-U se disent inquiets de la situation qui prévaut au Burundi où les organisations de la société civiles et les média sont muselés.

Ambassadeur Samantha Power, représente des Etats-Unis à l’ONU et membre du Cabinet du Président Obama

La représentante des Etats-Unis à l’ONU et membre du Cabinet du Président Obama, Ambassadeur Samantha Power était en visite au Burundi ce mardi le 8 Avril 2014. À la sortie d’une entrevue avec le président Pierre Nkurunziza, face au polémique d’un troisième mandat pour Pierre Nkurunziza, elle a indiqué que les E-U n’ont jusque-là eu une expression officielle de Pierre Nkurunziza où il cherche à briguer un troisième mandant. Power ajoute que le président actuel a eu le temps de construire son pays depuis 2005 après une longue crise.

Au nom des E-U, Mme Power a demandé à Nkurunziza de construire un modèle de démocratie, en respectant la constitution burundaise et les accords d’Arusha. Le président Nkurunziza doit léguer la démocratie aux autres comme il l’a hérité. Et le Burundi n’a pas droit de reculer, souligne l’Ambassadeur Samantha Power.

Willy Nyamitwe, vice porte-parole du Président de la République du Burundi

Le vice porte-parole du Président de la République, Willy Nyamitwe indique que la constitution ne sera pas modifié avant les élections de 2015 pour ne pas avoir un recul sur la stabilité politique déjà acquise. Conscient que le Burundi vient de loin, le président via son vice porte-parole tranquillise que les élections de 2015 se basera sur la constitution burundaise actuelle. Après l’échec de la passation de la nouvelle constitution, Willy Nyamitwa indique qu’il n’y aura pas non plus de referendum.

Vous saurez que lors de cette visite de l’Ambassadeur Samantha Power, les Etats-Unis d’Amérique ont salué la participation du Burundi en Somalie et République Centrafrique dans les missions de paix ont demandé que le Gouvernement n’utilise pas ces missions de paix dans lesquelles il participe pour violer des droits de l’homme à la maison.