Burundi : Les étudiants de troisième cycle en médecine en grève

Redigé par Karire Floxella
Le 18 novembre 2014 à 05:28

Les étudiants de troisième cycle dans la faculté de Médecine à l’Université du Burundi, ont entamé un mouvement de grève, en faisant un sit-in devant le bureau du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,Joseph Butore.
Dans la matinée de ce mardi 18 Novembre 2014, Les étudiants de troisième cycle dans la faculté de Médecine à l’Université du Burundi, ont entamé un mouvement de grève. Ceux de la première année réclament un accord de soutien administratif et financier de la part du (...)

Les étudiants de troisième cycle dans la faculté de Médecine à l’Université du Burundi, ont entamé un mouvement de grève, en faisant un sit-in devant le bureau du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,Joseph Butore.

Dans la matinée de ce mardi 18 Novembre 2014, Les étudiants de troisième cycle dans la faculté de Médecine à l’Université du Burundi, ont entamé un mouvement de grève. Ceux de la première année réclament un accord de soutien administratif et financier de la part du ministère de tutelle jusqu’à la fin de leur cursus , et ceux de la 2ème année réclament leur bourse d’études pour aller poursuivre leur formation a l’étranger.

Après un long moment d’attente, ces étudiants ont été reçus par le conseiller du ministre Joseph Butore , puisque ce dernier était pris par d’autres engagements. Ces étudiants se lamentent que le Gouvernement les avait appelé pour passer l’examen et que maintenant il leur tourne le dos. Ils ont fait savoir qu’ils ne reçoivent plus de bourses d’études d’une somme de 70 000 FBU par mois et le soutien financier pour pouvoir aller poursuivre leur formation a l’étranger.

Ces étudiants appellent le Ministre Joseph Butore de prendre à mains cette question, parce que nul n’ignore que le Burundi a encore besoin de plus de médecins spécialistes.

A la question de savoir s’il n’y aurait pas des mobiles politico-ethniques dans l’octroie de ces bourses, ces étudiants ne le nient pas mais demandent à l’Etat de répondre favorablement à leurs préoccupations, d’autant plus que lors du passation de l’examen , ils n’ont pas considéré leur appartenance ethnique.

Ils ont décidé que chaque mardi de la semaine sera consacré ȧ leurs revendications jusqu’à ce que ce qu’ils demandent trouvent solution.


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