Burundi : Les parents appelés à l’espacement des naissances

Redigé par Xinhuanet
Le 2 septembre 2014 à 10:10

Dans la promotion du planning familial, le Burundi focalise son attention sur l’espacement des naissances.
Un espacement raisonnable des naissances permet à la mère de pouvoir récupérer les forces nécessaires pour s’occuper de la vie du nouveau-né et travailler pour le développement de sa famille et la communauté dans laquelle elle vit, indique le Dr Juma Ndereye, directeur du Programme national pour la santé de la reproduction ( PNSR), au ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le (...)

Dans la promotion du planning familial, le Burundi focalise son attention sur l’espacement des naissances.

Un espacement raisonnable des naissances permet à la mère de pouvoir récupérer les forces nécessaires pour s’occuper de la vie du nouveau-né et travailler pour le développement de sa famille et la communauté dans laquelle elle vit, indique le Dr Juma Ndereye, directeur du Programme national pour la santé de la reproduction ( PNSR), au ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le sida.

Dr Juma Ndereye, directeur du Programme national pour la santé de la reproduction ( PNSR), au ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le sida

Pour le Dr Ndereye, le Burundi fait face aux "quatre trop" en matière de santé de la reproduction. Il cite les grossesses trop précoces chex des jeunes filles de moins de 18 ans, lesquelles sont potentiellement susceptibles de développer plusieurs complications qui peuvent emporter leurs vies. Des grossesses à très haut risque conçues par des femmes trop âgées pour procréer (au-delà de 35 ans).

Troisièmement, des grossesses trop rapprochées alors qu’il y a un minimum recommandé par les experts sanitaires en ce qui concerne "l’espace intergénésique"

Pour lui, au Burundi, on assiste à beaucoup de grossesses trop rapprochés qui ne permettent pas aux bébés de bénéficier d’une attention suffisante de la part de leurs mères.

Les grossesses trop rapprochées entraînent des mortalités plus élevés pour n’avoir pas pu marquer une pause suffisante pour se remettre des grossesses antérieures, dit le Dr Ndereye.
Quatrièmement, les grossesses trop nombreuses. Au Burundi, affirme le Dr Ndereye, on considère qu’au-delà de la cinquième grossesse, la femme court un très grand risque.

Voilà pourquoi il y a un lien étroit entre l’espacement des naissances et le ratio de mortalité maternelle et infantile au Burundi, et la volonté politique affichée consiste à agir sur les quatre "trop" pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant, souligne le Dr Ndereye.


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