Le Burundi réalise des progrès dans la mise en œuvre de la stratégie mondiale de la santé maternelle et infantile ainsi que l’éradication des morts infantiles.

Ouverture ce mardi 28 janvier d’un atelier sur la mise en œuvre de la stratégie mondiale de la santé maternelle et infantile (SMI) mise en place en 2010. Cela a été annoncé par le directeur du programme national de santé de la reproduction, Dr Juma Ndereye, lors de la séance de restitution du rapport national sur la SMI édition 2013.

Le Burundi s’est assigné des engagements pour la mise en œuvre de cette stratégie mondiale à l’horizon 2015.

Le Directeur du programme national de santé de la reproduction, Dr Juma Ndereye a précisé qu’il s’agit notamment d’augmenter le budget alloué à la santé jusqu’ à 15 %. En effet, 10% du budget a été réservé au secteur de santé en 2013.

Le pays s’est également engagé de rehausser l’effectif des femmes qui font des accouchements assistés à l’hôpital de 85% sur l’année 2015 car elles ont atteint 71% en 2013, d’augmenter le nombre des sages femmes de 39 en 2010 à 250 en 2015 et le nombre d’écoles de formation de sages femmes de 1 en 2010 à 4 en 2015.Elles atteignent actuellement l’effectif de 105 et 183 sont en formation et un total de 5 écoles sont fonctionnelles.

Il était également projeté d’augmenter la prévalence contraceptive de 18% en 2010 à 30% en 2015. Ce taux atteint depuis 2013 28%.

Docteur Juma Ndereye a également informé que le Burundi a bénéficié d’un fonds catalytique s’élevant à 250.000 dollars pour faciliter la mise en œuvre des activités inscrites dans la feuille de route nationale de redevabilité pour la santé de la femme et de l’enfant.

L’ouverture officielle de cette atelier s’est faite par le Ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Sabine Ntakarutimana en compagnie du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ainsi que le Maire de la ville de Bujumbura, Saidi Juma.