Burundi : Olucome appelle les citoyens à ne pas financer les élections

Redigé par IGIHE
Le 16 décembre 2017 à 12:46

Le Président de l’OLUCOME (l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économique), M. Gabriel Rufyiri montre que malgré de gros dérapages du gouvernement répressif burundais, il existe un espace delibre expression dans le pays.
Il va même jusqu’à appeler à la désobéissance civile. Il part d’une ordonnance publiée le 11 décembre par le gouvernement burundais ; une ordonnance qui institue une contribution aux élections de 2020 dans ce pays devant être payée par une population (...)

Le Président de l’OLUCOME (l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économique), M. Gabriel Rufyiri montre que malgré de gros dérapages du gouvernement répressif burundais, il existe un espace delibre expression dans le pays.

Il va même jusqu’à appeler à la désobéissance civile. Il part d’une ordonnance publiée le 11 décembre par le gouvernement burundais ; une ordonnance qui institue une contribution aux élections de 2020 dans ce pays devant être payée par une population plongée dans une grave crise politique depuis plus de deux ans. Gabriel Rufyiri, président de (Olucome), demande à la population de passer outre.

Selon ce texte, les Burundais devront payer « volontairement » pour financer les élections. Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économique (Olucome), une des principales ONG burundaises militant pour une bonne gouvernance, estime au contraire que la population est trop pauvre, que cette ordonnance est contraire à la constitution, il s’agit de « vol organisé ».

Gabriel Rufyiri, le président de l’Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, a manifesté tout seul, jeudi, pour dénoncer la corruption, un fléau au Burundi. A la surprise générale, il n’a pas été emprisonné.
© AFP PHOTO/ROBERTO SCHMIDT

Il se dit « indigné » et annonce que l’Olucome va porter plainte au Burundi et à l’international et il appelle les Burundais à ne pas payer cette contribution qu’il désigne comme un impôt déguisé dans un des pays les pauvres du monde. Il demande le retrait de cette ordonnance.


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