La Conférence publique organisée par l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations économiques (OLUCOME) a été empêchée par la police sur ordre d’un supérieur non encore connu. Le Président de l’OLUCOME qualifie cela d’intimidation car il n’y avait aucun écrit interdisant la tenue de cette conférence publique.

L’Observatoire de Lutte Contre les Malversations Economiques (OLUCOME) a organisé une conférence publique dans l’après-midi de ce jeudi 11 septembre 2014, dans les enceintes de l’hôtel ’’Ego Hôtel’’ pour échanger avec la population sur les questions sensibles concernant la carence de charbon ainsi que le délestage de l’électricité qui se font remarquer dans la Capitale Bujumbura.
A quelques minutes du début de la conférence publique organisée par l’OLUCOME dans l’après-midi de ce jeudi, la police était déjà sur les lieux, pour bloquer l’accès à quiconque voudrait assister à cette conférence publique. A l’arrivée du Président de l’OLUCOME, Gabriel RUFYIRI aux environs de 15h25 de ce jeudi, les agents de la police lui ont signifié que sur ordre d’un supérieur pas encore connu, la conférence publique ne peut pas se tenir. Gabriel Rufyiri a exigé un écrit qui expliquer le pourquoi de l’annulation de cette conférence publique alors qu’il avait informé toutes les autorités concernées de cette conférence mais en vain.

Après de longues disputes entre les agents de la police et le Président de l’OLUCOME, la police sans aucun écrit, a pris la décision d’annuler définitivement cette conférence publique. Gabriel Rufyiri se dit indigner de voir que la police peut empêcher la tenue d’une conférence sans aucun écrit et en violation de la loi et comble des malheurs sur ordre d’une autorité supérieure non encore connu. Actuellement la population burundaise n’a plus le droit de partager leurs opinions sur des questions sensibles concernant la carence de charbon et le délestage d’électricité qui se remarque dans la capitale Bujumbura, souligne Gabriel Rufyiri.

Selon lui, le Gouvernement du Burundi agit comme une mère qui tape son enfant mais par après l’interdit de pleurer. En colère, la population qui avait répondu au rendez-vous ne comprenait pas ce qui se passait. Selon elle, les agents de la police n’avaient aucun droit d’annuler une conférence publique sans présenter aucun écrit signifiant cette décision.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!