Burundi : Une paralysie des activités au port de Rumonge

Redigé par IGIHE
Le 13 août 2014 à 01:07

Au port de Rumonge, une nouvelle taxe de l’Etat met en branle les autres services publics locaux et paralyse les activités depuis ce lundi.
Il y a deux jours, le port de Rumonge vit une paralysie des activités liée à une mésentente totale engagée entre commerçants, acheteurs, policiers de la PAFE, agents des douanes du service de l’OBR d’une part et les agents de l’AMPF (Autorité Maritime, Portuaire et Ferroviaire) qui y sont affectés. Des redevances à percevoir par la deuxième partie mal comprises (...)

Au port de Rumonge, une nouvelle taxe de l’Etat met en branle les autres services publics locaux et paralyse les activités depuis ce lundi.

Il y a deux jours, le port de Rumonge vit une paralysie des activités liée à une mésentente totale engagée entre commerçants, acheteurs, policiers de la PAFE, agents des douanes du service de l’OBR d’une part et les agents de l’AMPF (Autorité Maritime, Portuaire et Ferroviaire) qui y sont affectés. Des redevances à percevoir par la deuxième partie mal comprises par la première serait la pomme de discorde de toute l’histoire vieille de deux jours.

Au matin de ce lundi 11 août, les agents de l’Autorité Maritime, Portuaire et Ferroviaire, un nouveau département du ministère ayant les transports dans ses attributions ont refusé l’accès au port à toutes les personnes qui y exercent leurs fonctions.

Cette interdiction qui a continué même au matin de ce mardi concerne même les policiers de la PAFE, les agents de l’OBR et ceux de la société d’exploitation du marché interne relevant de la commune de Rumonge.

Ces nouveaux maîtres imposent une application de la décision, qui n’est même pas un décret ou une ordonnance ministérielle, signée par NAHIMANA Melchior, Directeur Général de ce service à la date du 7 juillet dernier.

La décision dont la portée et la compétence du signataire sont dans le collimateur des commerçants et autres usagers de ce port porte sur la fixation des redevances de passage des personnes et biens à ce lieu de négoce. Ces mêmes redevances devront être encaissées par ce service au moment où, à côté, l’OBR s’occupe d’autres recettes de l’Etat et la commune de Rumonge des siennes. Les commerçants enivrés par ces droits de perception s’en moquent et font remarquer que la barre frise
l’inacceptable. Jusque tard dans la soirée de ce mardi, le portail d’accès au port de Rumonge était verrouillé à quatre cadenas superposés.

La décision N°AMPF/DG/001/2014 du Directeur Général de ce service relevant du ministère ayant les transports dans ses attributions n’y va pas par quatre chemins. En son article 4, une série de biens et services à taxer a été énumérée et la somme à encaisser va de dix francs pour un bidon vide qui entre au port à cinq mille francs pour un camion. Cela irrite les commerçants et les acheteurs qui crient au vol organisé par l’Etat.


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