Congo-Brazzaville : Le président de l’Observatoire anti-corruption, et quatre autres en prison pour corruption

Redigé par IGIHE
Le 22 juillet 2013 à 10:47

Détournement de deniers publics, trafic d’influence, abus de pouvoir : ces faits sont reprochés au président de l’Observatoire anti-corruption du Congo-Brazzaville et à quatre de ses collaborateurs. Ils croupissent depuis deux jours à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise. Selon une source indépendante, l’Observatoire est miné par des dissensions internes et les inculpés seraient victimes de règlement de compte.
Après une semaine passée au commissariat central, après avoir été entendu par le (...)

Détournement de deniers publics, trafic d’influence, abus de pouvoir : ces faits sont reprochés au président de l’Observatoire anti-corruption du Congo-Brazzaville et à quatre de ses collaborateurs. Ils croupissent depuis deux jours à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise. Selon une source indépendante, l’Observatoire est miné par des dissensions internes et les inculpés seraient victimes de règlement de compte.

Après une semaine passée au commissariat central, après avoir été entendu par le procureur de la République, le président de l’Observatoire anti-corruption (OAC), Joseph Mapakou, et quatre autres membres de cet organe, ont été placés à la Maison d’arrêt de Brazzaville.

Leur arrestation fait suite à une série d’enquêtes interne à l’OAC. Des enquêtes concluantes selon le colonel Jean Eve Alakoua, porte-parole de la police : « au cours de ces enquêtes, il a été révélé des faits qui sont de nature à motiver leur inculpation, des faits qui sont constitutifs d’infractions, de délits de concussion, de délits de corruption, d’abus de pouvoirs, de détournement de deniers publics. »

Chantage et règlements de compte au sein de l’Observatoire ?

Pour El Hadj Djibril Bopaka, responsable d’une commission de l’Observatoire, l’affaire est grave et le dossier consistant, « c’est un dossier embêtant, on ne peut pas mettre en prison un président de l’Observatoire pour des petites choses ; ce sont des fautes graves de détournement et de trafic d’influence et ça nous devons dénoncer ».

Un autre accusé dans cette affaire est encore en liberté parce que jouissant de l’immunité parlementaire. D’après une source indépendante, l’Observatoire est miné par des dissensions internes : son président et les autres inculpés seraient victimes d’un chantage et d’un règlement de compte.

RFI


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité