Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (PARCEM) a organisé ce Mercredi 10 Juillet 2013, un point de presse pour présenter son rapport semestriel de 2013 sur les pratiques de corruption constatées.
PARCEM, à travers son Service d’Ecoute, d’Investigation, de Dénonciation et de Suivi (SEIDS) , traite tous les cas de corruption et d’infraction connexes dans tous les secteurs de la vie nationale. Faustin Ndikumana, Président de PARCEM , a annoncé que le Service d’Ecoute, d’Investigation, de Dénonciation et de Suivi a enregistré durant ce premier semestre de 2013, 127 dossiers en rapport avec la corruption. Il a mentionné que les secteurs les plus touchés sont entre autres l’Education l’Administration publique et la Justice.
Se basant sur ces dossiers traités, Il s’est indigné que certains professeurs continuent à accorder des points aux élèves moyennant de l’argent. Il s’insurge également contre certains Directeurs d’écoles qui perçoivent des fonds soi-disant pour construire les infrastructures publiques comme les bibliothèques, les laboratoires mais dont la destination reste cachée. Par ailleurs, ajoute-t-il, cette perception de fonds remet en cause la politique publique de la scolarité gratuite.
Au sujet de la Justice, Faustin Ndikumana a dénoncé le trafic d’influence qui caractérise non seulement les recrutements dans ce secteur, mais aussi les pratiques de non-exécution des jugements rendus. L’une des parties, plus influente, dit-il, peut empêcher l’exécution du jugement rendu.
Quant à l’administration, Faustin Ndikumana s’insurge contre certains administrateurs qui s’arrogent le droit de gérer les comptes de la Commune comme ils l’entendent, a-t-il annoncé. Il dénonce également les pratiques de népotisme observées dans les passations de marchés au niveau des communes lorsqu’il s’agit de la construction des infrastructures communales. Il recommande enfin aux autorités de faire preuve d’un minimum de discipline et de moralité en vue de contribuer à construire un développement durable.
Signalons que ce rapport semestriel de PARCEM a été rendu public au moment où l’Organisation Non Gouvernementale Transparency International vient de classer le Burundi parmi les 6 pays les plus corrompus du monde sur 176.

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