COTRAF : Le droit du travail laisse à désirer

Redigé par Gaston Rwaka
Le 1er mai 2012 à 12:46

Le Congrès du Travail et de la Fraternité au Rwanda (COTRAF en sigle) dénonce le manque de mise en application du droit du travail, qui, dans toutes les perspectives, ne défend pas les conditions de l’employé.
Déclaration faite mardi le 1 Mai, lors de la Journée internationale du Travail.
Dans une interview accordée à IGIHE, Dominique Bicamumpaka, président du COTRAF, a indiqué que cette journée devrait beaucoup plus être attribuée à l’employé qu’au travail parce que c’est le travailleur qui est (...)

Le Congrès du Travail et de la Fraternité au Rwanda (COTRAF en sigle) dénonce le manque de mise en application du droit du travail, qui, dans toutes les perspectives, ne défend pas les conditions de l’employé.

Déclaration faite mardi le 1 Mai, lors de la Journée internationale du Travail.


Dans une interview accordée à IGIHE, Dominique Bicamumpaka, président du COTRAF, a indiqué que cette journée devrait beaucoup plus être attribuée à l’employé qu’au travail parce que c’est le travailleur qui est l’acteur principal et non pas le contraire.

« Cette journée a été promulguée afin que l’employé et l’employeur puissent se souvenir de leurs confrères qui ont plaidé et revendiqué le respect de leur droit », a indiqué Dominique.

Dans son allocution de circonstance, Dominique n’a pas hésité à dire que d’après lui, cette journée serait consacrée à l’évaluation des conditions de vie de l’employé en commençant par voir si les salaires sont suffisants pour la survie des salariés et de leurs familles.

Une recherche sur les conditions de vie des employés a été effectuée par le COTRAF et elle a démontré que leurs conditions de vie sont déplorables.

L’échantillon de cette recherche s’est appliqué sur les conditions socio-économiques des ouvriers journaliers du thé Cyohoha-Rucyeri en District de Rulindo.

La plupart de ces ouvriers touchent 500 Francs rwandais par jour alors qu’un repas coûte 700 Francs rwandais. A défaut de mieux ces employés ne mangent qu’une fois par jour.

Les miniers, les maçons et autres ouvriers industriels figurent sur la liste noire des employés qui travaillent dans des conditions très dures et qui mènent une vie misérable.

Signalons que le manque de mutuelles de santé, le manque d’épargne ou bien d’autres assurances vies sont l’une des caractéristiques du sous développement.


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