L’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques(OLUCOME) a organisé ce 30 septembre 2013, une conférence de presse pour lancer un cri d’alarme au sujet de la politique actuelle de charroi zéro qui, aux yeux de son président Gabriel Rufyiri, enrichit une poignée de dirigeants et entraîne la paralysie des services publics. Ce qui pousse Gabriel Rufyiri à demander la révision dans les meilleures délais de cette politique.

Dans sa correspondance de ce 25 septembre 2013 adressée au président de la République avec copie pour le deuxième vice-président de la République, Gabriel Rufyiri regrette que cette politique n’a pas été préalablement bien étudiée. Le budget du charroi qui était à 13 milliards au début de la politique de charroi zéro, il atteint actuellement 29 milliards. Il est donc inconcevable selon cet activiste de la société civile, que le budget alloué au charroi de l’Etat continue d’augmenter alors que la politique de charroi zéro avait comme objectif de réduire la part du budget allouée à la rubrique charroi de l’Etat. A ce sujet, il pointe du doigt l’élargissement du nombre de bénéficiaires des avantages émanant du charroi zéro, occasionnant l’augmentation du budget alloué à ces indemnités en particulier et du charroi en général.
En outre, Gabriel Rufyiri a constaté divers dysfonctionnements contenus dans cette politique. Il explique que des chefs de services ont obtenu des véhicules dans le cadre de la politique de charroi zéro mais qu’une fois affectés ailleurs, leurs remplaçants sont dépourvus de moyens de déplacements. Ce qui bloque leurs activités. Il ajoute aussi qu’il y a des chefs de services qui abusent de leur position pour s’accaparer de plusieurs dotations. A ce sujet, il donne l’exemple du président de la Cour Constitutionnelle qui avait obtenu un véhicule lorsqu’il était encore Procureur Général près la Cour Anticorruption et qui s’est doté d’un autre véhicule après sa nomination. Il indique que de tels cas sont nombreux et entraîne un manque criant de véhicules, ce qui gène le déroulement normal des activités.
Dans cet état des lieux, Gabriel Rufyiri appelle le gouvernement à ne plus étendre cette politique dans des services non encore touchés par cette politique du fait qu’elle contient pas mal de dysfonctionnements. Il invite le gouvernement à repenser cette politique qui selon lui, conduit si rien ne change à un échec cuisant.
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