Crise au Nord-Kivu : M23 dit « Nous sommes dans nos positions, nous y resterons »

Redigé par IGIHE
Le 1er août 2013 à 10:27

Les groupes armés du Nord-Kivu, et notamment les rebelles du Mouvement du 23-Mars, ont jusqu’à jeudi 1er août à 16 heures (heure locale), pour déposer les armes ou abandonner le périmètre de sécurité dressé autour de la ville de Goma et ses environs. Face à l’ultimatum lancé par l’ONU, qui menace de mener l’assaut contre ces groupes, à l’aide de sa brigade d’intervention, Bertrand Bisimwa, président du M23, a affirmé ce mercredi 31 juillet sur RFI que ses troupes ne bougeront pas et que son mouvement se (...)

Les groupes armés du Nord-Kivu, et notamment les rebelles du Mouvement du 23-Mars, ont jusqu’à jeudi 1er août à 16 heures (heure locale), pour déposer les armes ou abandonner le périmètre de sécurité dressé autour de la ville de Goma et ses environs. Face à l’ultimatum lancé par l’ONU, qui menace de mener l’assaut contre ces groupes, à l’aide de sa brigade d’intervention, Bertrand Bisimwa, président du M23, a affirmé ce mercredi 31 juillet sur RFI que ses troupes ne bougeront pas et que son mouvement se défendra.

Les rebelles du M23 ont réagi à l’ultimatum de la Monusco en estimant qu’ils ne bougeront pas, car ils se trouvent sur des positions fixées et acceptées par les chefs d’Etat de la conférence des Grands Lacs, le 24 novembre 2012. Ils affirment également qu’ils se défendront s’ils sont attaqués sur leurs positions.

« Nous sommes dans nos positions, nous y resterons. Nous nous défendrons contre tous ceux qui tenteront de nous faire partir de force », a déclaré sur RFI Bertrand Bisimwa, président du M23, avant d’ajouter : « Nous refusons d’attaquer qui que ce soit parce que nous restons convaincus que la solution à la crise actuelle n’est pas militaire. Elle ne sera jamais militaire parce que le conflit est politique. »

Bertrand Bisimwa a par ailleurs affirmé que « si aujourd’hui, la brigade monte dans des discours de velléités guerrières, cela sert à la stratégie du gouvernement congolais de ne jamais trouver une solution négociée à la crise. Mais nous disons que c’est une folie », s’est insurgé le président du M23.


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