De quoi meurt-on aujourd’hui ?

Redigé par atlantico
Le 27 mars 2014 à 08:08

Les dix premières causes de décès en France comparées à il y a 100 ans Maladies cardiaques et cancers sont les plus importantes causes de décès en France. Il y a 100 ans, c’était de la pneumonie et de la grippe que l’on mourrait le plus.
Analyse de ces évolutions et de leurs causes.
Les cancers (de toute origine) sont la première cause de mortalité en France, représentant près de 30% de tous les décès (c’est la seconde cause après les infarctus dans la plupart des autres pays d’Europe).
Les cancers le (...)

Les dix premières causes de décès en France comparées à il y a 100 ans
Maladies cardiaques et cancers sont les plus importantes causes de décès en France. Il y a 100 ans, c’était de la pneumonie et de la grippe que l’on mourrait le plus.

Analyse de ces évolutions et de leurs causes.

Les cancers (de toute origine) sont la première cause de mortalité en France, représentant près de 30% de tous les décès (c’est la seconde cause après les infarctus dans la plupart des autres pays d’Europe).

Les cancers le plus fréquemment tueurs sont le cancer du poumon (surtout chez l’homme, mais en forte progression chez la femme aussi, puisqu’il rattrape progressivement le cancer du sein en nombre de décès), le cancer du rectum et du côlon et le cancer de la prostate (chez l’homme).

Le cancer du poumon est dans près de 90 % des cas dû au tabagisme (le plus souvent actif, parfois passif). Les cancers de la sphère ORL (larynx, gorge) sont souvent liés à l’association du tabac et de l’alcool.

On pense aujourd’hui que l’obésité pourrait être à l’origine de nombreux cancers également. Les cancers sont de plus en plus fréquents avec l’âge. On sait cependant dépister précocement le cancer du colon, le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein et le cancer du poumon en évitant ainsi qu’ils envahissent l’organisme ou se compliquent de métastases ou de décès. Les traitements du cancer sont lourds, souvent pénibles et coûteux, mais les progrès ont parfois été phénoménaux ces dernières années et l’on vient à bout d’un nombre toujours plus grand de cancers.

La prévention, trop souvent négligée, permettrait d’éviter que surviennent de très nombreux cancers : à commencer par l’arrêt de la cigarette (que le fumeur peut avantageusement remplacer par la cigarette électronique pour diminuer considérablement les risques du tabac fumé) et une consommation modérée d’alcool.

2) Maladies coronariennes

Les maladies coronariennes représentent un peu plus de 20 % des décès, soit la seconde cause de mortalité en France (la première dans la plupart des autres pays européens, car la France a l’un des taux de mortalité par infarctus du myocarde les plus faibles au monde).

L’infarctus du myocarde c’est la mort de cellules du muscle du cœur, et donc l’affaiblissement de la pompe cardiaque qui peut parfois conduire au décès, soit d’emblée, soit après plusieurs infarctus successifs.

L’infarctus du myocarde est dû à des coronaires obstruées par des plaques d’athérome (de cholestérol) qui ne laissent plus passer suffisamment de sang et donc d’oxygène, le carburant des cellules.

Les coronaires s’obstruent pour plusieurs motifs : l’âge, mais toutes les personnes âgées ne font pas d’angine de poitrine ou d’infarctus ; l’hypercholestérolémie ; l’hypertension artérielle ; le diabète ; le tabagisme.

Pour prévenir les risques de maladies coronariennes et d’infarctus, il convient donc de lutter contre tous ces facteurs qui les favorisent, en particulier, la sédentarité, la cigarette, l’excès d’alcool, l’obésité, et aussi en soignant les maladies associées citées ci-dessus.

3) Accidents vasculaires cérébraux

Les accidents vasculaires cérébraux que l’on appelle dans le langage commun « les attaques cérébrales » sont une grande cause de handicap et de décès (6 % des décès). Le plus souvent ils surviennent chez les personnes âgées, mais parfois plus jeunes lorsqu’elles ont des facteurs de risque vasculaires, et ce sont d’ailleurs les mêmes, le plus souvent, que ceux décrits pour les maladies cardiaques (point 2).

Il y a deux grands types d’accidents vasculaires cérébraux, ceux que l’on appelle ischémiques, parce que les vaisseaux s’obstruent et n’apportent plus la ration nécessaire d’oxygène au cerveau, dans un mécanisme similaire à celui de l’infarctus du myocarde évoqué ci-dessus ; et ceux que l’on appelle hémorragiques parce que les vaisseaux saignent dans le cerveau et l’inondent par zones entières.

Dans les deux cas, les dommages causés aux parties du cerveau lésées peuvent être irréversibles et entraîner des paralysies des membres, des troubles de la parole, parfois même de la déglutition (difficultés à manger ou boire), voire de gravissimes troubles de la respiration ou de la conscience qui peuvent conduire au décès.

Certains accidents vasculaires cérébraux peuvent presque passer inaperçus, ou causer peu de séquelles. Ils sont cependant un facteur favorisant la survenue de maladies d’Alzheimer, ou de formes apparentées de ces maladies.


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