Déclaration de la CNIDH sur la question de l’exercice des libertés publiques

Redigé par Alida SABITEKA
Le 21 février 2014 à 02:43

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi(CNIDH) a rendu publique ce jeudi 20 février 2014 une déclaration sur la question de l’exercice des libertés publiques surtout en ce moment où les élections approchent.
Le Président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), Frère Emmanuel Ntakarutimana lance un appel au gouvernement du Burundi de respecter les standards véhiculés par des textes nationaux et internationaux qui garantissent la protection (...)

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi(CNIDH) a rendu publique ce jeudi 20 février 2014 une déclaration sur la question de l’exercice des libertés publiques surtout en ce moment où les élections approchent.

Le Président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), Frère Emmanuel Ntakarutimana lance un appel au gouvernement du Burundi de respecter les standards véhiculés par des textes nationaux et internationaux qui garantissent la protection des droits de l’homme.

Le Président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), Frère Emmanuel Ntakarutimana

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme se réjouit du pas franchi par les burundais dans la mise en place d’un cadre de dialogue entre différentes institutions du pays. Il donne l’exemple de l’élaboration de la feuille de route entre différents partenaires politiques en novembre 2013 sous la supervision du Bureau des Nations Unies au Burundi(BNUB) ainsi l’organisation des assises par l’Assemblée Nationale sur le projet d’amendement de la Constitution.

Le Président de la CNIDH, Frère Emmanuel Ntakarutimana déplore que malgré ces avancées, les querelles persistent sur la mise en œuvre de la feuille de route et sur le respect des libertés publiques.

Dans cette déclaration , Frère Emmanuel Ntakarutimana rappelle que la période est souvent propice aux violences des droits civils et politiques mais que l’État doit rester attaché aux principes de respect des engagements nationaux et internationaux des Droits de l’Homme.

Aux militants politiques de faire preuve de tolérance et de cohabitation pacifique avec leurs adversaires politiques en gardant à l’esprit que l’ordre d’un supérieur n’exonère en rien la responsabilité individuelle en matière pénale.


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