Des traces de radioactivité dans le lac de Bienne, en Suisse

Redigé par IGIHE
Le 14 juillet 2013 à 03:54

Des traces de césium provenant probablement de la centrale de Mühleberg en 2000 ont été trouvées par des géologues genevoises.
Des pics de radioactivité provoqués par la présence de césium 137 radioactif remontant au début des années 2000 ont été détectés par des géologues de l’Université de Genève lors de prélèvements effectués en 2010 au fond du lac de Bienne. C’est une enquête de la SonntagsZeitung et du Matin Dimanche qui le révèle. Cette découverte embarrasse les responsables de la surveillance des eaux et (...)

Des traces de césium provenant probablement de la centrale de Mühleberg en 2000 ont été trouvées par des géologues genevoises.

Des pics de radioactivité provoqués par la présence de césium 137 radioactif remontant au début des années 2000 ont été détectés par des géologues de l’Université de Genève lors de prélèvements effectués en 2010 au fond du lac de Bienne. C’est une enquête de la SonntagsZeitung et du Matin Dimanche qui le révèle. Cette découverte embarrasse les responsables de la surveillance des eaux et de la radioactivité, car personne n’en avait apparemment eu connaissance.

Les géologues genevoises ont effectué dix carottages dans les sédiments du fond du lac. Les échantillons ont été analysés par l’Institut fédéral de recherche de l’eau des Écoles polytechniques (Eawag) et par les services du chimiste cantonal bâlois. Les traces de césium 137 ont été confirmées. D’où proviennent-elles ? Après avoir écarté plusieurs hypothèses, l’origine la plus vraisemblable serait un rejet d’eaux de lavage contaminées à la suite de travaux de révision ou d’arrêts d’urgence. Or, de telles opérations sont fréquentes. Il y en a eu à la fin des années 90.

Mais l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) ne commente pas la découverte des scientifiques genevoises. Un porte-parole déclare à la SonntagsZeitung que l’IFSN « n’est pas en mesure d’identifier clairement l’origine de ces pics de radioactivité ». Tous les experts reconnaissent cependant que les quantités sont faibles et qu’il n’y a aucun danger pour la santé. Dans Le Matin Dimanche, le chef du groupe parlementaire des Verts, Antonio Hodgers, annonce que son parti demande que les mesures de l’eau soient effectuées en continu et pas uniquement sur une base mensuelle, ce qui éviterait de découvrir des années plus tard qu’un pic de radioactivité s’est produit.

lesoir.be


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité