Deux militaires et un militant tués en Tunisie

Redigé par IGIHE
Le 5 août 2013 à 09:39

Le gouvernement tunisien est confronté à une instabilité politique et sécuritaire croissante après la mort d’un activiste islamiste tué dimanche par la police à Tunis et celle de deux soldats victimes d’une mine près de la frontière algérienne.
Le gouvernement islamiste modéré, soutenu par le parti Ennahda, doit faire face à des manifestations de la part de l’opposition laïque depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi abattu devant chez lui par des inconnus circulant à moto il y a une dizaine de jours.
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Le gouvernement tunisien est confronté à une instabilité politique et sécuritaire croissante après la mort d’un activiste islamiste tué dimanche par la police à Tunis et celle de deux soldats victimes d’une mine près de la frontière algérienne.

Le gouvernement islamiste modéré, soutenu par le parti Ennahda, doit faire face à des manifestations de la part de l’opposition laïque depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi abattu devant chez lui par des inconnus circulant à moto il y a une dizaine de jours.

Cet assassinat s’ajoute à celui d’une autre figure de l’opposition tunisienne laïque, Chokri Belaïd, tué il y a près de six mois.

Face à la contestation des opposants, les partisans d’Ennahda se sont mobilisés en nombre samedi, rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes dans le centre de Tunis.

A cette instabilité politique s’ajoute une situation sécuritaire menaçante : deux soldats ont été tués et six autres ont été blessés par une mine qui a explosé au passage de leur char lors d’une patrouille dans la région montagneuse du djebel Chaambi, près de la frontière avec l’Algérie.

C’est dans cette région que huit soldats tunisiens avaient été tués la semaine passée, dans l’une des attaques les plus meurtrières contre des militaires depuis des décennies.

Reuters


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