La Cour a ordonné l’enregistrement des séances de Procès Mugesera pour le garder en document sonore afin que les references soient aisées.
Cette decision intervient pour les séances ultérieures ù il sera entendu les témoins de la defense et les témoins à charge.
Cette decision de la Cour est consecutive à la requête du prévenu qui, précédemment, avait demandé qu’un sténographe soit commis au process afin de retranscrire fidèlement le contenu des séances du procès.
En ce 18 avril, il lui a accordé un temps pour s’expliquer sur des points qu’il croit ne pas avoir été suffisamment entendu.
Il rejette le crime de trahison dont il est accusé par le Ministère public car, d’après lui, le discours prononcé à Kabaya en 1992 était public or “ la trahison se fait en cachette”, a-t-il dit à la Cour ajoutant que les meetings du MRND (Mouvement National Révolutionnaire pour le Développement) étaient tout public sans distinctionethnique hutu ou tutsi.
D’après l’accusé, “Je n’avais pas prepare par écrit mon discours. J’ai pris la parole comme une façon de me faire une campagne électorale parlementaire. Et puis, j’ai pris cette parole sur invitation des dirigeants qui animaient le meeting pour que je puisse donner un message aux partisans du MRND”, a-t-il déclaré devant la Cour.
Voulant démontrer le caractère non haineux de son discours, le docteur fait des errements :
“ Ce n’est pas la propagation de la haine ethnique pour ce qui est de vilipender des envahisseurs venus d’Ouganda parce que, dit-il, quand un pays attaque un autre, la suite c’est de se défendre. Je n’ai jamais pensé à commettre le genocide. Je ne l’ai même pas commis. Je n’ai meme pas eu vent du plan de genocide . Tous les chefs d’accusation portés contre moi sont faux”, a déclaré Mugesera.
La Cour lui a demandé de s’expliquer sur le massacre des Tutsi- Bagogwe en 1992 consecutive au discours qu’il venait de prononcer. “Ceux qui font un lien entre lesdits massacres et mon discours doivent comparaître et témoigner devant la Cour parce que cela est different de ce qui s’est passé ce jour-là. Les gens sont rentrés pacifiquement après le meeting. Aucun massacre. Par contre, il y a eu un verre de vin partagé à la fin du meeting”, a déclaré le subtil docteur montrant que lier les massacres des Bagogwe qui ont survenu quelques jours après le discours de Kabaya avec les conséquences du contenu haineux de ce discours, rares sont des socio- psychologies rwandais qui pourront le prouver.
Le Procès Mugesera n’est pas pris avec tout son poids où des experts en plusieurs disciplines scientifiques devraient comparaître à la barre et apporter de la lumière sur les réparties du docteur qui croit qu’il est aisé de faire des declarations sachant pertinemment que personne n’est là pour le contrarier ou montrer des intentions criminelles qu’il cache soigneusement avec son langage qui tente de convaincre les esprits non suffisamment instruits.
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