Le jeune Patrick, ingénieur informaticien de KIST/Kigali Institute of Science and Technology a une obsession, celle de se tourner vers les marchés de l’EAC et de Dubai pour y écouler ses produits.

"J’ai grandi curieux de ce que mon père ménuisier faisait. Sur le banc d’université (KIST), toutes mes recherches sur le net focalisaient toujours sur le travail du bois et comment en tirer des produits de plus en plus fignolés et en peu de temps", a confié Patrick à IGIHE se disant que, tôt ou tard, toutes ces recherches et les voyages d’études qu’il entreprenait à l’étranger, allaient aboutir à une activité industrielle de grande importance.
"Je n’ai pas compris pourquoi les gens riches devaient commander à l’étranger le mobilier de salon ou de salle à manger, jugeant que les produits locaux ne satisfaisaient pas leur vue. J’ai commencé avec 200.000 Frw de capital. Je me suis dit que jamais je n’aurai un capital suffisant pour mes ambitions", a-t-il confié disant qu’il a ainsi monté son usine Pajo Group qui fabrique actuellement environ 3.600 portes par mois avec ses 33 ouvriers et des machines d’une valeurs de 700 millions de francs soit légèrement moins d’un million de dollars.

Dufitimana dit qu’il participe actuellement à des foires internationales du bois, qu’il est fier de voir ses produits appréciés sur le marché international.
"Pajo Group a participé l’an passé au Wood International Exhibition/ la Foire du Bois de Dubai aux Emirats Arabes Unis. Nos produits ont été appréciés de par leur esthétique et résistance", a dit Dufitimana satisfait d’avoir été pressenti pour exporter ses produits chez un prospecteur immobilier de Dubai, détronant ainsi une société turque du bois qui fournissait beaucoup d’items similaires à ce prospecteur.
"J’ai voyagé en Chine, en Corée du Sud au Kenya et ailleurs. Les expériences que j’y ai tirées des produits du bois m’ont enrichi. D’ici peu je vais aller à la conquête des marchés congolais et tanzanien", s’est-il juré sachant gré au passage au Gouvernement rwandais qui l’a exonéré d’impôt pour l’importation de ses machines afin de mieux poursuivre le programme de Made in Rwanda.

Le jeune Dufitimana trouve qu’il utilise des matières locales à 90%, que partant,ses produits devront être exportés à l’état fini avec la marque Made in Rwanda, ce qui fera sa fierté et celle de son pays.











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