Ebola : Après la Guinée, des cas suspects détectés au Liberia et au Canada

Redigé par Afrinquinfos
Le 25 mars 2014 à 01:12

Après la Guinée frappée par des cas de fièvre hémorragique, dont celle provoquée par le virus Ebola, qui ont fait une soixantaine de morts depuis janvier, six cas suspects d’Ebola ont été détectés ce lundi au Liberia voisin, dont cinq mortels, et un autre cas a été détecté au Canada.
"Un adulte de sexe masculin qui a récemment voyagé en Afrique de l’Ouest est gravement malade dans un hôpital de Saskatoon (ouest du Canada) avec une forte fièvre et d’autres symptômes", a indiqué lundi soir le ministère de la (...)

Après la Guinée frappée par des cas de fièvre hémorragique, dont celle provoquée par le virus Ebola, qui ont fait une soixantaine de morts depuis janvier, six cas suspects d’Ebola ont été détectés ce lundi au Liberia voisin, dont cinq mortels, et un autre cas a été détecté au Canada.

"Un adulte de sexe masculin qui a récemment voyagé en Afrique de l’Ouest est gravement malade dans un hôpital de Saskatoon (ouest du Canada) avec une forte fièvre et d’autres symptômes", a indiqué lundi soir le ministère de la Santé de la province canadienne de la Saskatchewan dans un communiqué.

Cet homme qui s’était déplacé pour son travail "revenait du Liberia", a précisé ensuite Denise Werker, directrice adjointe de la direction provinciale de la santé, en évoquant des symptômes s’apparentant à la fièvre Ebola.

Plus tôt, le ministre libérien de la Santé, Walter Gwenigale, avait indiqué dans un communiqué que "jusqu’à ce matin (lundi), six cas ont été détectés, dont cinq sont déjà morts : quatre femmes et un enfant de sexe masculin". Il a précisé que le sixième cas était une fillette, actuellement "sous traitement".

Ce sont "des gens qui sont venus à des funérailles en Guinée et qui sont retournés chez eux" au Liberia, dans une zone frontalière, a indiqué Marie-Christine Ferir, responsable des situations de crise de Médecins sans frontières (MSF), à l’AFP à Bruxelles.

A Conakry, le ministère de la Santé et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont indiqué dans un communiqué que "la Guinée a enregistré du mois de janvier au 23 mars un nombre total de 87 cas suspects de fièvre hémorragique virale dont 61 décès", essentiellement dans le Sud.

De premières analyses d’échantillons effectuées par l’Institut Pasteur de Lyon, en France, ont montré que ces cas de fièvre dans le sud de la Guinée étaient dus au virus Ebola qui provoque une fièvre hautement contagieuse, des vomissements et des diarrhées qui tuent dans la plupart des cas.

Aucun traitement pour la fièvre Ebola -
Aucun traitement ne peut guérir cette fièvre. Seules des mesures préventives peuvent empêcher sa propagation, ce à quoi s’activent les autorités guinéennes, la Croix-Rouge locale et des organisations internationales spécialisés : OMS, Unicef, MSF-Belgique et MSF-Suisse.

Le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali ont annoncé avoir réactivé leur système de surveillance épidémiologique. En Sierra Leone voisine, des contacts ont eu lieu avec le gouvernement guinéen et des équipes médicales ont été envoyées à la frontière avec la Guinée.

Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés mais aussi par le contact avec des animaux infectés.


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