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Ecoutes NSA : les Européens privilégient les « négociations » à la « rétorsion »

Redigé par Huffpost
Le 29 octobre 2013 à 02:31

Angela Merkel et François Hollande Entre les Etats-Unis et l’Union Européenne (Ue), la guerre diplomatique sur l’affaire des écoutes téléphoniques de la Nsa n’aura pas lieu, est-on tenté de dire. Depuis juin dernier, les révélations se sont multipliées sur le fait que l’agence nationale de sécurité américaine (Nsa) a mis sur écoute plusieurs chancelleries amies ou ennemis des Etats-Unis, notamment des pays de l’Europe.
Concernant le cas de l’Europe, la semaine écoulée a été particulièrement marquée par (...)

Angela Merkel et François Hollande

Entre les Etats-Unis et l’Union Européenne (Ue), la guerre diplomatique sur l’affaire des écoutes téléphoniques de la Nsa n’aura pas lieu, est-on tenté de dire. Depuis juin dernier, les révélations se sont multipliées sur le fait que l’agence nationale de sécurité américaine (Nsa) a mis sur écoute plusieurs chancelleries amies ou ennemis des Etats-Unis, notamment des pays de l’Europe.

Concernant le cas de l’Europe, la semaine écoulée a été particulièrement marquée par un regain de révélations. Des journaux (ex : The Guardian, Le Monde) européens ont révélé la mise sur écoute par la Nsa de citoyens et autorités de pays tel que la France, l’Espagne et l’Allemagne. Le Britannique The Guardian a d’ailleurs affirmé jeudi dernier qu’au total 35 dirigeants de la planète ont été mis sur écoutes par la Nsa. On apprend que le téléphone portable de la Chancelière allemande, Angela Merkel a même été mis sur écoute. Ces différentes révélations sont faites sur la base des documents fournis par Edward Snowden, ancien consultant de la Nsa, actuellement réfugié en Russie.

La question s’est invitée au dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Ue, tenu les 24 et 25 octobre à Bruxelles. Mais les 28 ne sont pas allés au-delà des protestations. Aucune mesure de rétorsion à l’endroit de leur « allié » : les Etats-Unis. Par exemple, l’on s’attendait à ce que l’Ue décide de suspendre les négociations de libre-échange, récemment lancées, entre les Etats-Unis et elle. Mais rien. Dans une déclaration commune, les dirigeants européens indiquent que la collecte de renseignements constitue un élément essentiel de la lutte contre le terrorisme. Cependant, « un manque de confiance pourrait porter préjudice à la nécessaire coopération dans le domaine de la collecte de renseignements ».

La France et l’Allemagne ont annoncé leur intention de « mener des négociations bilatérales avec les États-Unis en vue de parvenir avant la fin de l’année à un accord sur les relations mutuelles dans ce domaine ». Les dirigeants européens ont « pris note de l’intention » du couple Franco-Allemand.

Pour le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Junker, l’UE essaiera « d’avoir un code de bonne conduite avec les États-Unis, sur ce qui est acceptable et sur ce qui ne l’est pas ». Toutes ces déclarations comme pour étayer les propos du Premier ministre Belge, Elio Di Rupo, Selon qui, « Il ne s’agit pas de faire monter la pression inutilement ». La guerre diplomatique n’aura donc pas lieu sur l’affaire des écoutes téléphoniques entre les Etats-Unis et l’Union Européenne.


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